Quand le noyau est démarré directement par le BIOS (par exemple, depuis une disquette sur laquelle le noyau a été copié en utilisant « cp zImage /dev/fd0 »), il n'est pas possible de préciser des paramètres. Aussi, afin de tirer parti de ces possibilités, vous devez utiliser un chargeur capable de transmettre les options, comme LILO ou LoadLin. Pour un petit nombre de paramètres, on peut également modifier l'image du noyau elle-même, en utilisant rdev(8).
Le programme LILO (LInux LOader) de Werner Almesberger est le plus utilisé. Il permet de démarrer des noyaux divers, et de mémoriser la configuration dans un fichier texte (Voir lilo(8) et lilo.conf(5)). LILO peut démarrer DOS, OS/2, Linux, FreeBSD, UnixWare, etc. et est assez souple d'emploi.
L'autre chargeur classique de Linux est « LoadLin », un programme DOS, qui peut démarrer un noyau Linux depuis une session DOS (avec des arguments) à condition que certaines ressources soient disponibles. Ceci est très utile pour les personnes désirant lancer Linux depuis le DOS.
LoadLin est également particulièrement utile si des périphériques nécessitent un pilote DOS pour placer le matériel dans un état donné. Un exemple classique est celui des cartes son « compatibles SoundBlaster » qui ont besoin d'un pilote DOS pour manipuler des registres exotiques afin de placer la carte dans un mode compatible SB. Démarrer le DOS pour initialiser la carte avec le pilote en question, puis charger Linux depuis le prompt du DOS avec LoadLin évitera la réinitialisation de la carte au redémarrage.
où « nom » est un mot-clé unique utilisé pour identifier la partie du noyau à laquelle les valeurs éventuelles sont associées. Les arguments multiples sont présentés les uns après les autres, séparés par des virgules. Notez que la limite de 10 valeurs est réelle, le code actuel n'en acceptant pas plus. (Néanmoins, vous pouvez réutiliser le même mot-clé avec 10 paramètres supplémentaires dans certaines situations complexes inhabituelles, en espérant que la fonction d'initialisation les gérera).
La plupart du traitement a lieu dans linux/init/main.c. Tout d'abord, le noyau vérifie si l'argument est l'un des mots-clés root=, nfsroot=, nfsaddrs=, ro, rw , debug, ou init. La signification de ces options est donnée plus bas.
Ensuite, il parcourt une liste de fonctions d'initialisation (contenue dans la table bootsetups) pour vérifier si la chaîne de l'argument spécifiée (par exemple « toto ») est associée à une fonction d'initialisation (« toto_setup() ») pour un périphérique particulier ou une partie du noyau. Si l'on transmet la ligne toto=3,4,5,6 alors le noyau cherchera dans la table bootsetups si « toto » est enregistré. S'il l'est, le noyau appellera la fonction associée à « toto » (toto_setup()) en lui passant les arguments 3, 4, 5 et 6 donnés sur la ligne de commande.
Tout ce qui est de la forme « toto=titi » et qui ne concerne pas une fonction d'initialisation décrite plus haut est interprété comme une variable d'environnement à définir. Un exemple (inutile ?) serait l'utilisation de « TERM=vt100 » comme argument de démarrage.
Les arguments restants, qui n'ont pas été interceptés par le noyau, et qui ne sont pas interprétés comme des variables d'environnement, seront passés au processus numéro un, habituellement le programme init. L'argument le plus courant dans ce cas est le mot « single » qui indique à init de démarrer en mode mono-utilisateur, sans lancer les démons. Regardez la page de manuel de la version d'init installé sur votre système pour connaître les arguments qu'il accepte.
Le périphérique racine peut être spécifié de manière symbolique ou numérique. Une spécification symbolique est de la forme /dev/XXYN, où XX désigne un type de périphérique (« hd » pour un disque dur compatible ST-506, avec Y dans l'intervalle « a-d » ; « sd » pour un disque compatible SCSI, avec Y dans « a-e » ; « ad » pour un disque Atari ACSI, avec Y dans « a-e », « ez » pour un disque amovible EZ135 sur le port parallèle, avec Y valant « a », « xd » pour un disque compatible XT, Y étant « a » ou « b » ; « fd » pour un lecteur de disquette, Y étant le numéro - fd0 serait le disque « A: » sous DOS, et fd1 serait le « B: »), Y la lettre ou le numéro du lecteur, et N le numéro (en décimal) de la partition sur ce périphérique (absent pour les disquettes). Les noyaux récents autorisent de nombreux autres types de périphériques principalement pour les CD-ROM : nfs, ram, scd, mcd, cdu535, aztcd, cm206cd, gscd, sbpcd, sonycd, bpcd. (Le type nfs indique un démarrage par le réseau, et ram se rapporte à un disque virtuel en mémoire.)
Notez bien que cela n'a rien à voir avec la désignation des périphériques dans le système de fichiers, le préfixe « /dev/ » est purement conventionnel.
La spécification numérique, plus compliquée et moins portable, du périphérique racine en utilisant les numéros majeur et mineur est également acceptée. (Par exemple, /dev/sda3 a pour nombres majeur 8, mineur 3, et peut donc être mentionné ainsi : « root=0x803 ».)
L'option « rw » indique au noyau de monter le système de fichiers racine en lecture/écriture. C'est l'option par défaut.
Le choix entre lecture seule et lecture/écriture peut aussi être défini avec rdev(8).
Pour certaines machines, il peut être nécessaire d'empêcher les pilotes de rechercher des périphériques dans des régions spécifiques. En effet, certains matériels peuvent mal réagir à l'autodétection, ou seraient mal reconnus.
L'option reserve indique une zone de ports d'entrées-sorties qu'il ne faut pas examiner. Un pilote de périphérique n'utilisera pas une région réservée, à moins qu'une autre option le lui indique explicitement.
Par exemple, la ligne de commande
empêche tous les pilotes, sauf « blah » d'examiner 0x300-0x31F.
« Le noyau acceptera n'importe quelle valeur fournie pour le paramètre « mem=xx » et s'il s'avère que vous lui avez menti, il se plantera horriblement tôt ou tard. Ce paramètre indique la plus haute adresse mémoire accessible, ainsi « mem=0x1000000 » signifie que vous avez 16 Mo de RAM par exemple. Pour une machine avec 96 Mo cela serait « mem=0x6000000 ».
NOTE : certaines machines peuvent utiliser le sommet de la mémoire pour cacher le BIOS ou n'importe quoi d'autre, aussi vous ne pourrez pas adresser les 96 Mo en entier. L'inverse est aussi vrai, certaines cartes mères vont projeter la mémoire physique recouverte par le BIOS juste au-dessus de la mémoire accessible, auquel cas vous auriez accès à 96 Mo + 384 ko par exemple. Si vous faites croire a Linux qu'il dispose de plus de mémoire que ce qu'il a en réalité, de mauvaises choses vont se produire : peut-être pas tout de suite, mais plus tard à coup sûr. »
Vous pouvez également utiliser l'argument « mem=nopentium » au démarrage pour désactiver les tables de pages de 4 Mo sur les noyaux configurés pour les systèmes IA32 à processeur Pentium ou plus récents.
Les informations brutes concernant le suivi peuvent être lues dans /proc/profile. Vous préférerez probablement utiliser un outil comme readprofile.c pour les examiner. L'écriture dans /proc/profile effacera les compteurs.
Avec Linux 1.3.48, la gestion des disques virtuels a été profondément modifiée. Auparavant la mémoire était allouée de manière statique, avec un paramètre « ramdisk=N » qui indiquait la taille. (On pouvait également configurer la taille du disque directement dans l'image du noyau à la compilation, ou avec rdev(8).) Actuellement, les disques virtuels utilisent les tampons caches et grossissent dynamiquement. Pour obtenir plus d'informations (par exemple comment utiliser rdev(8) avec les nouveaux disques virtuels), consultez le fichier /usr/src/linux/Documentation/ramdisk.txt.
Il y a quatre paramètres, deux booléens et deux entiers.
Pour une description détaillée des possibilités de initrd, voyez le fichier /usr/src/linux/Documentation/initrd.txt.
L'option « noinitrd » indique au noyau que contrairement aux options avec lesquelles il a été compilé, il ne doit pas effectuer les étapes sus-mentionnées, mais au contraire laisser les données de initrd sous /dev/initrd. (Ce périphérique ne peut être utilisé qu'une seule fois, les données sont libérées dès que le dernier processus les ayant utilisé a fermé /dev/initrd.)
iobase -- Le premier port d'entrées-sorties utilisé par l'hôte SCSI. Il est indiqué en notation hexadécimale, habituellement dans l'intervalle 0x200 à 0x3ff.
irq -- L'interruption matérielle pour laquelle la carte est configurée. Les valeurs possibles dépendent de la carte en question, mais sont généralement 5, 7, 9, 10, 11, 12, et 15. Les autres valeurs sont plutôt utilisées par des périphériques comme les disques IDE, les lecteurs de disquettes, les ports série, etc.
scsi-id -- L'identifiant utilisé par l'adaptateur pour se distinguer sur le bus SCSI. Peu d'adaptateurs permettent de modifier cette valeur, qui est la plupart du temps figée en interne. La valeur classique est 7 mais les cartes Seagate et Future Domain TMC-950 utilisent 6.
parity -- Le fait que l'adaptateur SCSI attende que le périphérique lui fournisse ou non une valeur de parité pour tous les échanges d'informations. Un 1 valide le contrôle de parité, un 0 le désactive. Encore une fois, tous les adaptateurs ne gèrent pas la modification de ce comportement comme argument de démarrage.
Certains périphériques SCSI mal conçus ne peuvent pas être détectés sur un LUN différent de zéro. Aussi, si la constante de compilation CONFIG_SCSI_MULTI_LUN n'est pas définie, les noyaux récents n'examineront que le LUN zéro.
Pour indiquer le nombre de LUN à examiner au démarrage, on indiquera « max_scsi_luns=n » comme argument, n étant un nombre entre 1 et 8. Pour éviter les ennuis décrits ci-dessus, on utilisera n=1 avec des périphériques à problèmes.
Les deux premiers nombres sont indiqués en ko. La valeur par défaut de buf_size est 32 ko, et la taille maximum exagérément grande est 16384 ko. Le nombre write_threshold représente la valeur à partir de laquelle le tampon est effectivement écrit sur la bande, par défaut 30 ko. Le nombre maximum de tampons varie avec le nombre de lecteurs détectés, et vaut 2 par défaut. Un exemple d'utilisation serait :
Des détails complets se trouvent dans le fichier Documentation/scsi/st.txt (ou drivers/scsi/README.st pour les noyaux plus anciens) du répertoire scsi des sources du noyau.
Le code de détection pour ces hôtes SCSI recherche un BIOS installé, et si aucun n'est présent, la carte ne sera pas trouvée. Il vous faudra alors utiliser un argument de la forme :
Si le pilote a été compilé avec les options de débogage, une sixième valeur peut spécifier le niveau de débogage.
Tous les paramètres sont identiques à ceux décrits au début de cette section et la valeur reconnect permettra au périphérique de se déconnecter/reconnecter si elle est non nulle. Un exemple d'utilisation serait :
Notez que tous les paramètres doivent être indiqués dans l'ordre, ce qui signifie que pour spécifier une parité, il faut également spécifier les valeurs de iobase, irq, scsi-id et reconnect.
Les valeurs acceptables de iobase sont habituellement 0x130, 0x134, 0x230, 0x234, 0x330, ou 0x334. Des cartes clones peuvent proposer d'autres valeurs.
Les valeurs buson, et busoff se réfèrent au nombre de microsecondes pendant lesquelles la carte maîtrise le bus ISA. Les valeurs par défaut sont 11 microsecondes on, et 4 microsecondes off, ainsi d'autres cartes (comme les cartes Ethernet ISA LANCE) ont la possibilité d'accéder au bus ISA.
La valeur dmaspeed se rapporte au débit (en Mo/sec) utilisé pour les transferts DMA (Direct Memory Access). La valeur par défaut est 5 Mo/sec. Des cartes récentes vous permettent de choisir cette valeur dans une configuration logicielle, les anciennes en positionnant des cavaliers. On peut utiliser des valeurs jusqu'à 10 Mo/sec, à condition que la carte mère soit capable de les gérer. Il faut expérimenter prudemment pour les valeurs dépassant 5 Mo/sec.
La valeur extended, si elle est non nulle, indique que la traduction étendue est validée pour les gros disques. La valeur no_reset, si elle est non nulle, indique que le pilote ne doit pas réinitialiser le bus SCSI lors du démarrage de l'hôte.
Pour une description détaillée des paramètres de ligne de commande concernant les périphériques BusLogic, consultez le fichier /usr/src/linux/drivers/scsi/BusLogic.c (lignes 3149-3270 dans la version du noyau utilisée pour écrire cette page). Le texte ci-dessous en est un extrait très abrégé.
Les paramètres N1-N5 sont des entiers, les paramètres S1,... des chaînes de caractères. N1 correspond à l'adresse d'entrées-sorties où l'adaptateur est situé. N2 est la taille de la file d'attente (Tagged Queue Depth) pour les périphériques qui supportent le « Tagged Queuing ». N3 est le temps de démarrage du bus (Bus Settle Time) en secondes. Il s'agit de la durée d'attente entre une réinitialisation matérielle d'un adaptateur hôte qui déclenche une réinitialisation du bus SCSI, et toute autre commande SCSI. N4 sont des options locales (pour un adaptateur hôte). N5 sont des options globales (pour tous les adaptateurs hôtes).
Les chaînes d'options sont utilisées pour obtenir un contrôle sur le « Tagged Queuing » (TQ:Default, TQ:Enable, TQ:Disable, TQ:<Per-Target-Spec>), sur l'Error Recovery (ER:Default, ER:HardReset, ER:BusDeviceReset, ER:None, ER:<Per-Target-Spec>), et sur la détection de l'adaptateur hôte (NoProbe, NoProbeISA, NoSortPCI).
La valeur mem_base étant l'adresse utilisée par la carte pour projeter ses ports d'entrées-sorties en mémoire. C'est généralement l'une des valeurs suivantes : 0xc8000, 0xcA000, 0xcc000, 0xce000, 0xdc000, ou 0xde000.
où S est une chaîne d'éléments « mots-clés[:valeur] », séparés par des virgules. Les mots-clés reconnus sont (certains nécessitent des valeurs) : ioport:addr, noreset, nosync:x, period:ns, disconnect:x, debug:x, proc:x. Pour des détails sur ces paramètres, voir /usr/src/linux/drivers/scsi/in2000.c.
ou
Si la carte n'utilise pas les interruptions, une valeur d'IRQ de 255 (0xff) permettra de les désactiver. Une valeur IRQ de 254 réclame une autodétection. On trouvera plus de détails dans le fichier Documentation/scsi/g_NCR5380.txt (ou drivers/scsi/README.g_NCR5380 pour les noyaux plus anciens) du répertoire des sources du noyau.
où S est une chaîne d'éléments « mots-clés:valeur », séparés par des virgules. Les mots-clés reconnus sont : mpar (master_parity), spar (scsi_parity), disc (disconnection), specf (special_features), ultra (ultra_scsi), fsn (force_sync_nego), tags (default_tags), sync (default_sync), verb (verbose), debug (debug), burst (burst_max). Pour des détails sur les valeurs correspondantes, voir /usr/src/linux/drivers/scsi/ncr53c8xx.c.
Utiliser irq = 0 pour un fonctionnement sans interruption. Définir fastpio à 1 pour un mode pio rapide, et à 0 pour un mode lent.
La seule nouveauté est que l'on peut indiquer la valeur 255 pour l'IRQ, ce qui configure le pilote pour un fonctionnement sans interruption, au prix d'une dégradation des performances. La valeur usuelle pour iobase est 0x388.
La valeur mem_base étant l'adresse utilisée par la carte pour projeter ses ports d'entrées-sorties en mémoire. C'est généralement l'une des valeurs suivantes : 0xc8000, 0xca000, 0xcc000, 0xce000, 0xdc000, ou 0xde000.
Les valeurs acceptables de mem_base sont : 0xCC000, 0xC8000, 0xDC000, 0xD8000.
où S est une chaîne d'options séparées par des virgules. Les options reconnues sont : nosync:bitmask, nodma:x, period:ns, disconnect:x, debug:x, clock:x, next. Pour plus de détails, voir /usr/src/linux/drivers/scsi/wd33c93.c.
Les options communes à plusieurs disques sont indiquées avec le préfixe « hd= ». Notez que l'utilisation d'un préfixe spécifique à un disque avec une option non spécifique marchera également comme prévu.
Notez encore que « hd= » peut être utilisé pour faire référence au disque suivant, non spécifié, dans la séquence (a, ..., h). Les options « hd= » sont présentées brièvement ci-dessous, regardez le fichier Documentation/ide.txt (ou drivers/block/README.ide pour les noyaux plus anciens) du répertoire des sources du noyau pour plus de détails.
va désactiver la recherche, mais indique quand même les paramètres géométriques du disque, ainsi il sera reconnu comme périphérique bloc valide, et pourra donc être utilisé.
Si deux disques sont installés, on répète une seconde fois l'argument, avec les paramètres de géométrie du deuxième disque.
La valeur type indique le fabricant de la carte, pour ignorer l'autodétection. Pour une liste des types, consultez le fichier drivers/block/xd.c des sources du noyau. Ce type est un indice dans la table xd_sigs qui évolue suivant les versions du noyau. Aujourd'hui (Linux 2.5.0) les types sont 0=générique ; 1=DTC 5150cx ; 2,3=DTC 5150x ; 4,5=Western Digital ; 6,7,8=Seagate ; 9=Omti ; 10=XEBEC. Lorsque plusieurs types correspondent au même fabricant, ils sont équivalents.
La fonction xd_setup() ne vérifie pas les valeurs, et suppose que vous avez bien saisi les quatre. Ne la décevez pas ! Voici un exemple d'utilisation pour un contrôleur WD1002 avec un BIOS désactivé en utilisant le paramètre de contrôleur XT « default » :
Pour un ThinkPad-720, ajoutez l'option
où N est le pun (ID SCSI) du sous-système.
Si l'on fournit un numéro magique valant 0x79, alors le pilote démarrera quelque soit la version du matériel, même inconnue. Toutes les autres valeurs sont ignorées.
où « port » est l'adresse de base, « pro » est le numéro de protocole, « uni » est le sélecteur d'unité (pour les chaînes de périphériques), « mod » est le mode (ou -1 pour laisser le noyau choisir le meilleur automatiquement), « slv » est 1 si il s'agit d'un esclave, et « dly » est un petit entier pour ralentir les accès au port. Le paramètre « nice » demande l'utilisation par le pilote des temps d'inactivité du CPU, au détriment de la vitesse.
Fournir une valeur d'IRQ nulle indique au pilote que les interruptions matérielles ne sont pas gérées (comme sur certaines cartes PAS). Si votre carte gère les interruptions, vous devez les utiliser car cela réduit grandement l'utilisation de la CPU par le pilote.
La valeur de is_pas_card doit être « PAS » pour une carte Pro Audio Spectrum, et rien sinon.
Un zéro peut être utilisé comme iobase en tant que valeur fictive si l'on veut seulement indiquer la valeur d'IRQ.
(trois entiers et une chaîne). Si le type indiqué est « noisp16 », l'interface ne sera pas configurée. Sinon, les autres types possibles sont : « Sanyo », « Sony », « Panasonic » et « Mitsumi ».
La valeur wait_value est utilisée comme délai interne pour les personnes qui ont des problèmes avec leur lecteur, et est implémentée ou non en fonction d'une directive #define à la compilation. Le Mitsumi FX400 est un lecteur CD-ROM IDE/ATAPI et n'utilise pas le pilote mcd.
Le pilote suppose que les nombres entre 3 et 11 sont des valeurs d'IRQ, et ceux entre 0x300 et 0x370 des ports d'entrées-sorties. Ainsi, on peut spécifier une seule valeur ou les deux, dans un ordre quelconque. Il accepte également « cm206=auto » pour valider l'autodétection.
où type est l'une des chaînes suivantes (respecter les majuscules et les minuscules) : « SoundBlaster », « LaserMate », ou « SPEA ». La valeur pour iobase est celle de l'interface CD-ROM, et non pas celle de la partie son de la carte.
Le premier argument non numérique est considéré comme le nom. La valeur de parm_n (si elle existe) a une signification différente pour chacun des pilotes. Habituellement les valeurs parm_n sont utilisées pour indiquer des options comme l'adresse d'une mémoire partagée, la sélection d'interface, le canal DMA, etc.
L'utilisation la plus courante de ce paramètre est de forcer la détection d'une seconde carte Ethernet, car l'attitude par défaut consiste à n'en détecter qu'une seule. Ceci peut être effectué simplement avec :
Notez que les valeurs nulles pour irq et iobase dans l'exemple précédent indiquent au pilote d'effectuer l'autodétection.
L'Ethernet-HowTo contient une documentation très complète sur l'utilisation de plusieurs cartes, et sur les valeurs des param_n spécifiques aux cartes ou pilotes. Les lecteurs intéressés se référeront à la section traitant de leur carte dans ce document.
où chaque valeur de deviceN utilise le format 0xTaaaId et les octets sont utilisés de la façon suivante : T - Type de périphérique : 1=FM, 2=SB, 3=PAS, 4=GUS, 5=MPU401, 6=SB16, 7=SB16-MPU401
aaa - Adresse d'entrées-sorties en hexadécimal
I - Interruption en hexadécimal (10=A, 11=B, ...)
d - Canal DMA
Comme vous le voyez c'est assez compliqué, et il vaut mieux compiler un noyau avec ses propres valeurs. L'utilisation de l'argument de démarrage « sound=0 » désactivera totalement le pilote sonore.
où icn_id1,icn_id2 sont deux chaînes permettant d'identifier la carte dans les messages du noyau.
où membaseN est l'adresse de départ de la mémoire partagée de la Nième carte, et irqN est la configuration d'interruption de la Nième carte. Par défaut, IRQ vaut 5 et membase 0xD0000.
où iobase est l'adresse du port d'entrées-sorties de la carte, membase est l'adresse de départ de la mémoire partagée, irq le canal d'interruption utilisé par la carte, et teles_id un identificateur ASCII unique.
Plus de détails sont disponibles dans /usr/src/linux/Documentation/riscom8.txt.
Les paramètres peuvent être fournis sous forme d'entiers ou de chaînes. Si l'on utilise des chaînes, iobase et membase doivent être indiqués en hexadécimal. Les argument entiers sont, dans l'ordre : status (Enable(1) activer ou Disable(0) désactiver la carte), type (PC/Xi(0), PC/Xe(1), PC/Xeve(2), PC/Xem(3)), altpin (Enable(1) activer ou Disable(0) désactiver la seconde configuration des broches), numports (nombre de ports sur la carte), iobase (port d'entrées-sorties de la carte (en hexadécimal)), membase (Adresse de base de la fenêtre mémoire (en hexadécimal)). Ainsi, les deux chaînes d'arguments suivantes sont équivalentes :
Plus de détails sont disponibles dans /usr/src/linux/Documentation/digiboard.txt.
Il y a exactement 3 paramètres. Si vous avez plusieurs cartes, utilisez plusieurs commandes « baycom= ». Le paramètre modem est une chaîne prenant l'une des valeurs suivantes : ser12, ser12*, par96, par96*. Ici, « * » indique que la gestion logicielle du DCD doit être activée, et ser12/par96 correspond au type de modem géré. Pour plus de détails, consultez Documentation/networking/baycom.txt (ou /usr/src/linux/drivers/net/README.baycom pour les noyaux plus anciens) du répertoire des sources du noyau.
Tous les paramètres sont des entiers, sauf les deux derniers. La valeur 0 est nécessaire pour éviter un bogue dans le code de démarrage. Le paramètre « mode » est une chaîne avec la syntaxe hw:modem, où hw correspond à sbc, wss, ou wssfdx et où modem correspond à afsk1200, ou fsk9600.
On peut indiquer au pilote d'imprimante les ports à utiliser et ceux à ne pas utiliser. Ceci permet d'éviter que le pilote n'examine tous les ports, afin que d'autres pilotes (PLIP, PPA) les utilisent.
Le format de l'argument, est une suite de noms de ports. Par exemple, « lp=none,parport0 » utilisera le premier port parallèle pour lp1, et désactivera lp0. Pour désactiver complètement le pilote d'imprimante, utilisez lp=0.
atamouse=threshold[,y-threshold]
Cette page de manuel a été conçue à partir du Boot-Parameter-HOWTO version 1.0.1 écrit par Paul Gortmaker. Des compléments d'information seront donc trouvés dans ce document (ou une version plus récente). Une source d'information à jour est : /usr/src/linux/Documentation/kernel-parameters.txt.
Ce document est une traduction réalisée par Christophe Blaess <http://www.blaess.fr/christophe/> le 20 octobre 1996 et révisée le 17 juillet 2008.
L'équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation française de qualité. La version anglaise la plus à jour de ce document est toujours consultable via la commande : « LANG=C man 7 bootparam ». N'hésitez pas à signaler à l'auteur ou au traducteur, selon le cas, toute erreur dans cette page de manuel.
Dernière mise à jour : 17 juillet 2008