LILO.CONF
Section : Manuel de l'administrateur Linux (
5)
Mise à jour de la version anglaise : 19 février 2007
Index
Menu principal
NOM
lilo.conf - Fichier de configuration pour lilo
DESCRIPTION
Ce fichier, par défaut
/etc/lilo.conf,
est lu lors de l'installation du chargeur Lilo (voir lilo(8)).
Il doit avoir la forme suivante :
-
# lilo.conf
#
# global options:
boot=/dev/hda
prompt
timeout=150
lba32
compact
vga=normal
root=/dev/hda1
read-only
menu-title="L'ordinateur de Jean"
#
# images noyaux amorçables :
image=/boot/zImage-1.5.99
label=try
image=/boot/zImage-1.0.9
label=1.0.9
image=/tamu/vmlinuz
label=tamu
initrd=initramdisk.img
root=/dev/hdb2
vga=ask
#
# autres systèmes d'exploitation :
other=/dev/hda3
label=dos
boot-as=0x80 # doit être C:
other=/dev/hdb1
label=Win98
boot-as=0x80 # doit être C:
other=/dev/hdb5
label=os2
loader=os2_d
table=E: # os2 le voit en tant que E:
Ce fichier de configuration indique que Lilo utilise le secteur de boot
principal (Master Boot Record) sur le disque
/dev/hda.
(Pour plus d'information sur les différentes manières d'utiliser Lilo, et les
interactions avec d'autres systèmes d'exploitation, voir le fichier user.tex
de la documentation Lilo.)
Au démarrage, le chargeur affichera son invite de commande
boot:
et attendra que vous vouliez bien entrer le nom du noyau (et ses options) que
vous souhaitez charger. À tout moment vous pouvez presser la touche [TAB]
([?] sur les claviers US) pour voir la liste des noms des noyaux (ou autres
systèmes d'exploitation) disponibles. Autrement, si l'interface menu est
installée, un menu des options de démarrage s'affichera afin que vous puissiez
y faire votre choix. Le titre de ce menu est surchargé par celui spécifié dans
le fichier de configuration.
Si vous n'entrez rien, l'image du noyau par défaut, le premier mentionné
R. ( /boot/zImage-1.5.99 ),
sera chargée au bout d'un délai de 15 secondes (150 dixièmes de seconde).
Il peut y avoir jusqu'à 16 images différentes dans lilo.conf. (Le nombre exact
dépend des options de compilation.)
Comme on peut le voir ci-dessus, un fichier de configuration commence avec un
certain nombre d'options globales (les 9 premières lignes de l'exemple), puis
viennent les options pour chacune des images à gérer. Lorsqu'une option est
indiquée pour une image, elle a priorité sur l'option globale correspondante.
Des lignes de commentaires peuvent être placées n'importe où dans le fichier,
débutant par le symbole dièse « # ».
OPTIONS GLOBALES
Il existe plusieurs mots-clés. Les descriptions suivantes, un peu abrégées,
sont extraites de user.tex.
- backup=<fichier>
-
Indique le nom d'un fichier dans lequel une copie du secteur d'amorçage original
sera enregistrée.
backup=
peut préciser cet endroit de trois manières différentes : un répertoire où
sera créé le fichier de sauvegarde (par défaut « boot.NNNN ») ;
un modèle de nom de fichier auquel sera ajouté le suffixe « .NNNN » ;
un nom de fichier absolu, incluant le bon suffixe « .NNNN ».
Toutes les installations RAID ne devraient utiliser que les deux premières
solutions. Ainsi, plusieurs sauvegardes pourront être créées. Le suffixe
« .NNNN » est une représentation hexadécimale des numéros majeur et mineur
du périphérique ou de la partition. Si cette option n'est pas spécifiée,
le nom par défaut des sauvegardes du secteur de démarrage est
« /boot/boot.NNNN ». Si la sauvegarde existe déjà, elle sera conservée plutôt
que d'être écrasée. Voir l'option force-backup= plus loin.
- BIOS-passes-dl=<argument>
-
L'argument peut prendre les valeurs yes, no, ou unknown.
S'il est absent, la valeur par défaut est
unknown
sauf indications supplémentaires.
Si la valeur est
no,
cela indique que le BIOS n'est pas capable de fournir au chargeur le numéro du
périphérique de démarrage dans le registre DL. Il s'agit surtout d'un élément
à usage expérimental, car certaines installations RAID nécessitent que le BIOS
soit fiable à 100%.
N.B. : Cette option ne sera peut-être plus prise en considération après la
version 22.5.1, et peut être précisée par l'option
-Z
sur la ligne de commande, suivie de 1 (yes), ou 0 (no).
- bitmap=<fichier>
-
Indique le nom d'un fichier image bitmap, au format 640x480x16 (VGA BIOS) ou
640x480x256 (VGA/VESA BIOS), à utiliser comme fond d'écran au menu de démarrage.
Il ne peut pas être utilisé si l'option
message=
est spécifiée. L'utilisation de cette option permet de sélectionner un chargeur
graphique d'amorce, à moins qu'elle ne soit surchargée par l'option
install=
(voir plus loin).
Lorsque l'on spécifie un fichier bitmap à utiliser comme fond d'écran pendant
le démarrage, le choix des couleurs et l'emplacement du texte qui recouvre
l'image graphique doit être indiquée suivant l'une des deux méthodes
suivantes : utiliser un fichier graphique (*.bmp) disposant d'un en-tête écrit
par la commande
lilo -E,
(qui enregistre dans un en-tête spécial du fichier le contenu des options
bmp-colors,
bmp-table
et
bmp-timer)
ou préciser les valeurs des options
bmp-
dans le fichier de configuration. Sinon, des valeurs par défaut seront
utilisées. L'utilisation des options
bmp-
dans le fichier de configuration passe outre les valeurs enregistrées dans
l'en-tête du fichier graphique.
- bmp-colors=<av>,<ar>,<om>,<+av>,<+ar>,<+om>
-
Indique les valeurs décimales des couleurs à utiliser pour afficher le menu
sur un fond graphique
bitmap=.
La liste contient six valeurs, trois pour le texte normal, puis trois pour
le texte mis en relief. Chaque triplet contient les couleurs d'avant-plan,
d'arrière-plan et d'ombrage. Si la couleur de l'arrière-plan n'est pas
précisée, on le considère comme transparent. Si la couleur d'ombrage n'est pas
fournie (ou vaut « none »), il n'y a pas d'ombre. Les valeurs de la liste
sont séparées par des virgules, sans contenir d'espace.
- bmp-retain
-
Cette options s'applique à toutes les sections
image= et other=.
(Voir OPTIONS COMMUNES, plus bas).
- bmp-table=<x>,<y>,<ncol>,<nlig>,<xsep>,<remp>
-
Indique l'emplacement et la disposition du menu. Les valeurs <x> et <y>
indiquent la position du sommet gauche de la table (les coordonnées en
caractères, x dans [1..80], y dans [1..30]). <ncol> est le nombre de colonnes
dans le menu, et <nlig> est le nombre de lignes (entrées du menu) dans chaque
colonne. S'il y a plusieurs colonnes, <xsep> est le nombre de caractères entre
leurs caractères les plus à gauche (18..40), et <remp> est le nombre d'entrées
à remplir dans une colonne avant de passer à la suivante. <remp> doit être
caractères, il faut ajouter un suffixe « p » après chaque valeur <x>, <y>,
et <xsep>.
- bmp-timer=<x>,<y>,<av>,<ar>,<om>
-
Description facultative du timer décomptant le
timeout=.
<x>,<y> indiquent la position du timer (avec des coordonnées fonctionnant
comme dans
bmp-table=)
et le triplet suivant indique les attributs de couleur (comme dans
bmp-colors=)
sauf que la valeur <ar>
doit
être fournie. Pour passer outre les spécifications dans l'en-tête d'un fichier
graphique, la forme
bmp-timer = none
permet de désactiver complètement le décompte du timer.
- boot=<périphérique>
-
indique le nom du périphérique (p. ex. : une partition de disque dur) qui
contient le secteur de boot. Si ce mot-clé est omis, le secteur de boot lu
(et éventuellement écrit) est celui du périphérique actuellement monté comme
racine du système de fichiers. Une installation RAID commence en précisant un
periphérique RAID1 comme périphérique de boot (par exemple
boot=/dev/md0).
Notez que les versions 22.0 et ultérieures de Lilo ne travaillent plus comme
les précédentes en ce qui concerne la position réelle des secteurs de démarrage.
- change-rules
-
définit les changements des numéros de partition au moment du boot (masquage).
-
change-rules
reset
type=DOS12
normal=1
hidden=0x11
type=DOS16_small
normal=4
hidden=0x14
type=DOS16_big
normal=0x06
hidden=0x16
-
L'extrait de fichier de configuration ci-dessus indique que toutes les règles
change-rules
par défaut sont supprimées (« reset »"), et en précise pour trois types de
partitions. Sans le reset, les trois types indiqués auraient été ajoutés
aux règles existantes. Normalement les règles par défaut sont suffisantes.
Les chaînes décrivant les types de partitions sont utilisées dans une section
change
(voir plus bas), en ajoutant les suffixes « _normal » ou « _hidden » (caché).
Voir la section « Partition type change rules » de user.tex pour plus de détails.
- compact
-
Essaye de regrouper les lectures de secteurs adjacents en une seule requête.
Ceci réduit nettement le temps de chargement et la taille du fichier de carte.
L'utilisation de
compact
est surtout recommandée lorsque l'on démarre depuis une disquette.
- default=<nom>
-
Utiliser par défaut l'image indiquée. Si
default=
est omis, la première image du fichier de configuration est utilisée comme
image par défaut. Voir aussi l'option
vmdefault
plus bas.
- delay=<dsecs>
-
indique la durée (en dixièmes de secondes) pendant laquelle le chargeur
attendra avant de démarrer une ligne de commande verrouillée, une ligne de
commande pré-enregistrée avec
« lilo -R », ou l'option
image=
ou
other=
par défaut.
Si
dsecs
est non-nul, le chargeur attendra une interruption éventuelle pendant la durée
précisée. Si une interruption survient ou est déjà disponible, l'affichage
boot:
sera proposé et aucun boot automatique ne se produira. L'activation de
CAPS LOCK (Verrou majuscules) ou SCROLL LOCK (Arrêt défilement), ainsi que
l'appui des touches ALT, CTRL ou SHIFT sont considérés comme des interruptions.
Cette action est modifiée par la commande
prompt
(voir plus bas).
- disk=<périphérique>
-
Précise les valeurs des paramètres non-standards du disque indiqué. Voir la
section « Géométrie du disque » dans user.tex pour plus de détails. Pour les
versions de Lilo avant la 22.5, le paramètre
BIOS=
est assez utile pour indiquer comment le BIOS numérote les disques.
Par exemple,
disk=/dev/sda
BIOS=0x80
disk=/dev/hda
BIOS=0x81
disk=/dev/sdb
inaccessible
indique que votre disque SCSI est le premier disque BIOS, que votre disque IDE
est le second disque BIOS et que le second disque SCSI (peut-être USB) n'a pas
de numéro de périphérique et n'est pas accessible au moment du boot.
NOTE : l'utilisation de l'option
BIOS=
est nettement obsolète depuis Lilo version 22.5,
car le chargeur identifie à présent les disques par leur ID de volume sur
32 bits, et repousse la détermination des codes de périphériques BIOS jusqu'au
moment du boot.
La plupart des périphériques USB qui sont vus comme des disques SCSI doivent
être marqués
inaccessibles
à moins d'avoir réellement un code de périphérique attribué par le BIOS.
D'autres options permettent de préciser la géométrie du disque, par exemple
disk=/dev/fd0
sectors=18
heads=2
cylinders=80
ce qui n'est probablement utile que pour les disquettes et les périphériques
de boucle locale (Ndt : loopback), car l'option d'adressage
lba32
pour les disques durs (LILO 21.2) ignore la géométrie du disque.
(22.5.8) Les développeurs qui ont implémenté un pilote de disque pour un
nouveau support de stockage par bloc, devront indiquer à Lilo le nombre maximal
de partitions sur le périphérique. Ceci en plus de créer toutes les entrées
nécessaires dans le répertoire
/dev
(avec
mknod).
Le nombre maximal de partitions doit être 63 (comme les disques IDE),
31 (peu commun),
15 (comme les disques SCSI -- valeur la plus courante), ou 7 (comme un
contrôleur de tables de disques). Un exemple de description serait :
disk=/dev/userd0
max-partitions=15
Dans le cas où il n'y a pas d'information disponible sur les partitions, comme
pour les périphériques de boucle locale, l'indication
disk=
peut inclure la description des débuts de partitions, comme dans :
disk=/dev/loop0
bios=0x80 # l'utilisation de ce code BIOS
max-partitions=7 # le déclare partitionnable
partition=/dev/loop1
start=63 # décalage depuis le secteur 0
partition=/dev/loop2
start=102400 # décalage depuis le secteur 0
- disktab=<fichier>
-
Indique le nom d'un fichier de paramètres pour le disque. Si cette option est
absente, le fichier
/etc/disktab
est recherché. Il vaut mieux éviter d'utiliser ces fonctionnalités.
- el-torito-bootable-CD
-
Indique au chargeur de second niveau de terminer l'émulation de disque lors
d'un boot depuis un CD El Torito.
Cette option est utilisée par la commande
mkrescue
lorsque l'option
--iso
est spécifiée.
- fix-table
-
Ceci permet à Lilo d'ajuster les adresses 3D (secteur/tête/cylindre) de la
table des partitions. Chaque partition possède une adresse 3D et une adresse
linéaire pour son premier et son dernier secteur. Si la partition n'est pas
alignée sur une frontière de piste, et si certains autres systèmes
d'exploitation (MS-DOS, ou OS/2) utilisent le même disque, ils peuvent modifier
l'adresse 3D. Lilo ne peut installer son secteur de démarrage que sur des
partitions où les deux types d'adressage correspondent. Si l'option
fix-table
est indiquée, Lilo réajustera les adresses 3D incorrectes.
ATTENTION : Ceci ne garantit pas que les autres systèmes d'exploitation ne
vont pas essayer de modifier à nouveau l'adressage plus tard. Il est également
possible que ces corrections aient des effets de bords inattendus. La véritable
correction à apporter consiste à repartitionner le disque avec un utilitaire
qui aligne les partitions sur les frontières de pistes. De plus, avec certains
disques (les gros disques EIDE avec une traduction d'adresses automatique),
et sous certaines circonstances, il est inévitable d'obtenir des conflits dans
la table des partitions.
- force-backup=<fichier>
-
Comme
backup=
mais écrase la sauvegarde précédente
s'il y en a une.
- geometric
-
Réclame un adressage de disque compatible avec les versions plus anciennes de
Lilo. L'adressage géométrique utilise le format Cylindre/Tête/Secteur, et est
limité à un nombre de cylindres jusqu'à 1023. Si des cylindres inaccessibles
sont référencés, le diagnostic sera effectué au moment de l'installation et
non au démarrage. Avec un BIOS récent, on préférera l'option
lba32.
- ignore-table
-
ne pas tenir compte des erreurs dans la table des partitions.
- install=<interface>
-
Choisit l'interface utilisateur à présenter au moment du boot. L'une des trois
options suivantes peut être indiquée : text, menu, ou bmp.
L'interface traditionnelle de Lilo est
text ;
mais
menu
est maintenant l'option
par défaut, sauf si le fichier de configuration contient une spécification
bitmap=.
L'interface text est une ligne de commande stricte comme si la console
était un terminal passif minimal. L'interface menu est basée sur un écran
texte et propose un choix de boot ainsi que la possibilité d'ajouter des
paramètres sur la ligne de commande. L'interface bmp est un menu
superposé à un écran graphique fourni dans un fichier bitmap 640x480 en 16 ou
256 couleurs (voir l'option
lilo -E
pour les options d'édition).
(Avant Lilo 22.3, la directive
install=
indiquait l'interface sous forme de fichier dans le répertoire
/boot).
- large-memory
-
Normalement, tout disque ram initial (initrd) chargé avec un noyau est placé aussi
haut que possible en mémoire, mais jamais au-dessus de 15Mo. Ceci à cause d'une
limitation du BIOS sur des systèmes anciens. Sur les systèmes récents, cette option
permet l'utilisation de la mémoire au-dessus de 15 Mo (jusqu'à une limite imposée par
le noyau - aux alentours de 768 Mo) pour charger le disque ram initrd. La présence de
cette option indique surtout que votre système n'a pas la limitation des anciens BIOS.
Cette option (ou son absence) n'est pas transmise au noyau, et n'affecte aucunement la
quantité de mémoire physique qu'il utilisera.
Pour limiter la mémoire utilisée par le noyau,
voyez l'option de ligne de commande
mem=
du noyau.
- lba32
-
Utiliser des Adresses de Blocs Logiques 32 bits plutôt que les adresses
secteur/tête/cylindre. Si le BIOS supporte l'adressage par paquets, alors les
appels par paquets seront utilisés pour accéder au disque. Ceci petmet de booter
sur n'importe quelle partition d'un disque supérieur à 8.4 Go, la limite de l'adressage
S/T/C. Si le BIOS ne supporte pas l'adressage par paquets, alors les adresses
lba32
sont convertie en S/T/C comme
linear.
Avec
lba32,
toutes les adresses sur disquette restent sous la forme S/T/C. L'utilisation de
lba32 est recommandé sur les systèmes post-1998. C'est le schéma par défaut
depuis Lilo 22.
- linear
-
Crée des adresses de secteur linéaires plutôt que des adresses
3D (secteur/tete/cylindre). Les adresses linéaires sont
traduites à l'exécution, et sont limitées aux cylindres <= 1023.
Lors de l'utilisation de l'option
linear
avec de gros disques,
/sbin/lilo
peut créer des références sur des cylindres inaccessibles.
lba32
évite beaucoup de ces inconvénients mais nécéssite
un BIOS récent (post 1998).
L'option
linear
est considérée comme obsolète et son usage est fortement déconseillé.
- lock
-
Autorise l'enregistrement de lignes de commande au démarrage comme un choix
par défaut pour les redémarrages ultérieurs. De cette façon,
Lilo « verrouille » un choix jusqu'à ce qu'il soit écrasé manuellement.
- mandatory
-
L'option
mandatory
des mots de passe par image (voir plus bas) s'applique ici à toutes les images.
- map=<fichier>
-
Indique l'emplacement du fichier de carte des noyaux. Si
map
est omis,
/boot/map
est utilisé.
Sur les machines avec un BIOS antérieur à 1998, les extensions EDD nécéssaires
pour supporter l'adressage
lba32
des secteurs du disques peuvent être absentes. Dans ce cas, le chargeur
basculera automatiquement en adressage
geometric.
Ce basculement automatique, ou l'usage d'un adressage spécifiquement
geometric ou
linear,
impliquent que le fichier de carte des noyaux soit dans les 1024 premiers cyclindres
du disque. Cette limite du BIOS n'existe pas sur les systèmes post-1998,
qui supportent en général les appels EDD.
- menu-title=<titre>
-
Indique la ligne de titre (jusqu'à 37 caractères) pour le menu de démarrage. Cette
chaîne remplace le titre par défaut « LILO Boot Menu ». Cette option n'a d'effet que si
menu
est l'interface utilisateur choisie (voir l'option
install=).
- menu-scheme=<couleurs>
-
La charte de couleurs par défaut du menu de démarrage peut être modifiée sur les
affichage VGA avec cette option (ceci n'est pas possible avec les drivers d'affichage MDA).
La chaîne générale
couleurs
est de la forme :
<texte>:<relief>:<bordure>:<titre>
où chaque élément indique sur deux caractères les couleurs d'avant-plan et d'arrière-plan.
Seul le premier élément est indispensable. Les valeurs par défaut pour
l'entrée mise en relief correspond à l'inversion des couleurs de texte.
Par défaut, les bordures et le titre ont la couleur du texte.
Les couleurs sont indiquées en utilisant les caractères kbgcrmyw : k
pour noir (black), b pour bleu, g pour vert (green), c pour
cyan, r pour rouge, m pour magenta, y pour jaune (yellow), et w
pour blanc (white). Les majuscules pour les couleurs vives
(avant-plan seulement) et les minuscules pour les couleurs diminuées. Une charte valide pourrait être :
menu-scheme=Wm blanc vif sur magenta
menu-scheme=wr:bw:wr:Yr valeurs par défaut pour Lilo
menu-scheme=Yk:kw jaune vif sur fond noir
Cette option n'a d'effet que si
menu
est l'interface utilisateur choisie (voir l'option
install=).
- message=<fichier>
-
indique l'emplacement d'un fichier contenant un message qui sera affiché avant
l'invite de démarrage. Aucun message n'est affiché pendant l'attente de la
touche SHIFT, après avoir imprimé "LILO". Dans ce message, le caractère FF
(Ctrl-L) efface l'écran. C'est déconseillé lorsque le chargeur menu est
installé. La taille du message est limitée à 65535hier carte
doit être reconstruit si le message est modifié ou déplacé.
message= et
bitmap=
sont mutuellement exclusifs.
.TP
nodevcache
(22.8)
Désactiver le pré-chargement du cache de périphérique interne. Cela
peut être nécessaire pour des distributions Linux qui utilisent des
conventions de nommage de périphériphes non standards ; par exemple,
lorsque le premier disque IDE n'est pas « /dev/hda ».
- nokbdefault=<nom>
-
(22.7.2)
Le descripteur nommé est considéré comme l'image de démarrage par défaut si
aucun clavier IBM-PC n'est présent.
S'il n'y a pas d'interface série (« serial= ») en cours d'utilisation,
tout mot-clé « prompt » et toute valeur « timeout » sont court-circuités
et le démarrage par défaut surviendra comme spécifié par « delay= ».
Les codes de détection du clavier ne peuvent pas détecter la présence ou
l'absence d'un nouveau clavier USB.
- noraid
-
Désactiver le marquage automatique des volumes de disque qui sont les
composants d'une matrice de disques RAID considérés comme
inaccessible.
Cela permet à l'utilisateur d'éditer les déclarations
disk= / inaccessible
directement dans le fichier de configuration.
Sans de telles déclarations, les identifiants de volumes dupliqués seront
écrasés, conduisant à des situations confuses au démarrage et à un possible
échec de celui-ci.
L'utilisation de ce mot-clé n'est généralement pas nécessaire.
- nowarn
-
Désactive les avertissements à propos de risques futurs éventuels.
- optional
-
Correspond à l'option
optional
spécifique à une image, appliquée ici à toutes les images (voir plus bas).
- password=<mot>
-
Correspond à l'option
password
spécifique à une image, que l'on applique alors à toutes les images (voir plus bas).
Ceci peut empêcher un démarrage non désiré si l'image par défaut est protégée par
un mot de passe au niveau
mandatory,
qui est plus élevé que
restricted.
- prompt
-
Le démarrage automatique (voir
delay
plus haut) n'aura pas lieu sauf si une ligne de
commande verouillée ou pré-enregistrée
(lilo -R)
est indiquée. À la place, le chargeur affichera le message
boot:
et attendra une saisie de l'utilisateur avant de démarrer (voir aussi
timeout
plus bas).
Un redémarrage intempestif (coupure électrique) est impossible si
prompt
est indiqué, et pas
timeout,
ou si l'image par défaut est protégée
par un mot de passe à un niveau supérieur à
restricted.
- raid-extra-boot=<option>
-
Cette n'option n'est utile que pour les installations RAID1.
Elle peut prendre les valeurs none, auto, mbr,
mbr-only, ou une
liste de périphériques séparés par des virgules, par exemple
/dev/hda,/dev/hdc6.
Depuis Lilo version 22.0, le secteur de boot n'est normalement écrit que sur le
premier secteur d'une partition RAID1. Sur les ensembles PARALLÈLES, il n'y a besoin
d'aucun autre secteur de boot.
L'action par défaut est auto, ce qui signifie que l'on génère automatiquement les
secteurs de boot auxiliaire, comme c'est nécessaire sur les installations ORTHOGONALES.
none signifie que les secteurs auxiliaires ne sont pas générés.
mbr-only supprime la génération de secteurs de boot sur les périphériques RAID,
et force la compatibilité avec les version de Lilo antérieures à la 22.0
en écrivant le secteur de boot sur tous les Master Boot Records (MBRs) de tous
les disques ayant une partition dans l'ensemble RAID. mbr agit comme mbr-only
sauf que les secteurs de boot sur les partitions RAID ne sont pas supprimés.
Utiliser une liste explicite de périphériques force l'écriture de secteurs auxiliaires
seulement sur les périphériques énumérés, en plus de l'écriture de secteur de boot sur le
périphérique RAID1. Depuis la version 22, les codes RAID1 n'écrivent jamais un secteur de boot
sur le MBR du périphérique 0x80. Si on veut forcer une telle écriture, on peut
utiliser cette liste explicite. L'utilisation de mbr est l'autre
manière de forcer l'écriture sur le MBR du périphérique 0x80.
- restricted
-
Correspond à l'option
restricted
spécifique à une image, appliquée ici à toutes les images (voir plus bas).
- serial=<paramètres>
-
Autorise la prise de contrôle par une ligne série. Le port série mentionné est
initialisé, et le chargeur accepte des instructions à la fois depuis le
clavier et depuis le port. L'émission d'un « break » sur la prise série est
équivalente à la pression sur SHIFT afin de réclamer l'attention du chargeur.
Toutes les images devraient être protégées par mots de passe si l'accès au
port série est moins sécurisé que l'accès au clavier (par exemple à travers un
modem). La chaîne de paramètres a la syntaxe suivante :
<port>[,<bps>[<parité>[<bits>]]]
<port>: numéro du port série (0 correspond à COM1, alias
/dev/ttyS0). Les quatre ports (s'ils existent) peuvent être utilisés.
<bps>: vitesse du port série. Les vitesses suivantes sont supportées : 110, 150, 300,
600, 1200, 2400, 4800 et 9600 bps
(2400 bps par défaut).
<parité>: parité utilisée sur la ligne. Le chargeur ignore la
parité en entrée, et élimine le 8ème bit. Les lettres suivantes
décrivent la parité : « n » aucune, « e » paire,
« o » impaire.
<bits>: nombre de bits par caractères. Seuls les caractères de 7
et 8 bits sont supportés. (par défaut 8 si parité « n », 7 si parité
« e » ou « o »).
Si
serial
est indiqué, la valeur de
delay
est automatiquement portée à 20.
Exemple : serial=0,2400n8 initialise COM1 avec les paramètres par défaut.
- single-key
-
Cette option signifie que la sélection des images ou des autres systèmes se
fait en pressant une seule touche. La sélection est basée sur le premier
caractère de chaque nom, qui doit donc être unique. Cette option ne doit pas
être utilisée avec les interfaces menu ou bitmap (voir
install=).
- static-BIOS-codes
-
L'installation du chargeur, et le chargeur lui-même, passeront
outre les informations du Volume-ID et reviendront au fonctionnement antérieur
à Lilo 22.4. Depuis Lilo 22.5, les codes BIOS des disques sont déterminés au
moment du boot, pas de l'installation, et on peut donc les échanger en ajoutant ou retirant
physiquement des disques, ou en sélectionnant le périphérique de démarrage
dans le menu du BIOS.
Avec cette option, les codes BIOS des disques doivent être correctement
spécifiés dès l'installation, soit directement par
Lilo (qui échoue souvent sur les systèmes mixtes IDE/SCSI), ou
explicitement avec les directives « disk=/dev/XXX BIOS=0xYY ».
L'utilisation de cette option
exclue toute manipulation
ultérieure susceptible de modifier le code BIOS du disque.
En général cette option doit être évitée, sauf si elle sert à
corriger un système défectueux.
- suppress-boot-time-BIOS-data
-
Cette option désactive la recherche des données BIOS au démarrage,
ce qui peut bloquer certains systèmes. C'est équivalent à l'argument
nobd
au moment du boot.
On désactive ainsi la reconnaissance des disquer et la détection
des codes BIOS de périphérique, notamment sur les systèmes ayant
plusieurs disques. Cette option déclenche l'affichage d'un message d'avertissement alarmant, que l'on ne peut pas supprimer.
- timeout=<dsecs>
-
Indique un délai (en dixièmes de secondes) pour la saisie au clavier au moment où l'invite
boot:
est affichée.
timeout
n'a d'utilité que si
prompt
est indiqué. Si aucune touche n'est
pressée durant ce délai la saisie est abandonnée. Sur l'invite de connexion, l'image par défaut
est lancée, sur la saisie de mot de passe, l'action est annulée. La valeur par défaut du timeout est infinie.
.TP
unattended
(22.6) Modifier le fonctionnement du paramètre « timeout » de manière
utile sur les lignes série bruitées. Chaque caractère tapé ou bruité
relance le temporisateur « timeout » et un dépassement du délai d'attente
lancera toujours le descripteur par défaut, même si des caractères bruités
sont apparus sur la ligne d'entrée
- verbose=<niveau>
-
Valide de nombreux rapports de progression.
Plus le nombre est élevé, plus Lilo sera volubile. Si
-v
est de plus ajouté sur la ligne de commande, le niveau sera augmenté.
Le niveau maximal de volubilité est 5.
- vmdefault=<nom>
-
L'image nommée sera utilisée par défaut si on démarre en mode « virtuel », sur un moniteur du
type VMware(tm). Ainsi on peut préciser deux images par défaut différentes suivant le mode de
démarrage, virtuel ou réel.
En outre, des paramètres de configuration du noyau
append, ramdisk, read-only, read-write, root
et
vga
peuvent être indiqués dans la section des options globales.
Ils sont utilisés par défaut à moins d'être
surchargés dans les sections de configurations spécifiques des images.
SECTIONS SPÉCIFIQUES AUX IMAGES
Une section spécifique à une image débute soit par une ligne
image=<chemin>
(qui indique un fichier ou un périphérique contenant l'image d'un noyau
Linux), soit par une ligne
other=<périphérique>
pour indiquer le démarrage d'un autre système d'exploitation quelconque.
Dans le premier cas, si la ligne image demande le démarrage depuis un
périphérique, alors il faut également indiquer l'intervalle de secteurs
à utiliser. Ceci se fait ainsi :
range=<debut>-<fin>
range=<debut>+<nb_sec>
range=<secteur>
Dans la dernière ligne, on utilise un seul secteur.
OPTIONS DU NOYAU (image=)
Si l'image chargée est un noyau Linux, on peut lui passer des
paramètres supplémentaire sur la ligne de commande.
- addappend=<chaîne>
-
(22.6) Les paramètres du noyau indiqués dans la chaîne sont concaténés
avec les paramètres de l'option
append=
(voir plus bas)
La chaîne doit être encadrée entre guillemets doubles. En général l'option
append=
précédente spécifiera les paramètres communs à tous les noyaux en apparaissant dans la
section globale, et
addappend=
servira à ajouter les paramètres locaux d'une image précise.
addappend=
ne peut servir qu'une seule fois par section
image=.
- append=<chaîne>
-
Ajoute l'option indiquée sur la ligne de commande transmise au
noyau. Ceci est typiquement utilisé pour indiquer des paramètres
matériels qui ne peuvent pas être auto-détectés, ou pour
lesquels l'auto-détection peut être dangereuse. Plusieurs paramètres peuvent être passés séparés
par des espaces, et la chaîne complète doit être encadrée par des guillemets. Une
option
append=
locale apparaissant dans une image écrasera toute spécification
append=
apparaissant au début du fichier de configuration. L'option
append=
ne peut apparaître qu'une seule fois par section
image=.
Pour concaténer des chaines de paramètres, utilisez
addappend=.
Par exemple :
append="mem=96M hd=576,64,32 console=ttyS1,9600"
- initrd=<nom>
-
Indique l'image de disque Ram initial à charger avec le noyau.
Cette image contiendra les modules nécessaires dès le boot,
comme les pilotes réseau ou Scsi. Voir la documentation de mkinitrd(8).
- literal=<chaîne>
-
Comme
append,
mais élimine de surcroît toutes les autres
options (p. ex. : l'emplacement du périphérique racine). Comme
des options vitales peuvent être supprimées malencontreusement
avec
literal,
celle-ci ne peut pas apparaître dans les options globales.
- ramdisk=<taille>
-
Indique la taille d'un disque virtuel optionnel (p. ex. « 4096k »). Une valeur nulle empêche la
création du disque RAM. Si cette variable est omise, la taille de disque virtuel indiquée dans la
configuration de l'image du noyau est utilisée.
- read-only
-
Ceci indique que le système de fichiers racine doit être monté en lecture seule.
Elle peut être indiquée en option globale.
Typiquement le démarrage du noyau remontera ce système en lecture/écriture
plus tard (après l'avoir vérifié).
- read-write
-
Ceci indique que le système de fichiers racine doit être monté
en lecture/écriture. On peut l'indiquer en option globale.
- root=<périphérique>
-
Précise le périphérique à monter en tant que racine du système de fichier.
On peut l'indiquer en option globale.
Si le mot-clé
current
est utilisé en guise de périphérique, la racine du système actuel est utilisée.
Si la racine a été changée avec l'option
-r,
le périphérique correspondant est utilisé.
Si la variable
root
est omise, le périphérique indiqué dans l'image
du noyau est utilisé. (Il est positionné au moment de la compi-
lation par la variable ROOT_DEV dans le fichier Makefile, et
peut être changé ultérieurement avec le programme
rdev(8)).
(22.6) La racine du système de fichiers peut également être indiquée avec une directive
LABEL=
ou
UUID=,
comme dans
Dans ce cas, l'argument de l'option
root=
doit être inclus entre guillemets pour éviter toute confusion syntaxique avec le second
signe égal. Par exemple :
root="LABEL=MonDisque"
Note : Le paramètre de ligne de commande
root=
passé au noyau sera « root=LABEL=MonDisque », sans les guillemets.
Si le paramètre
root=
est fourni au démarrage sur l'invite
boot:,
aucun guillemet n'est nécessaire. Les guillemets ne servent que pour
le fonctionnement de l'installateur de Lilo qui considère le
signe égal comme un opérateur. L'analyseur de la ligne de commande du noyau est
beaucoup plus simple, et ne doit rencontrer aucun guillemets. En définitive, n'utilisez les
guillemets que dans le fichier
/etc/lilo.conf.
- vga=<mode>
-
Ceci précise le mode texte VGA à utiliser pendant
le démarrage.
Il peut être indiqué en option globale.
Les valeurs suivantes sont autorisées (pas de différence majuscule/minuscule) :
normal :
Mode texte 80x25 normal.
extended (ou ext) :
Mode texte 80x50.
ask :
Arrêter et demander à l'utilisateur (lors du démarrage).
<numéro>: Utiliser le mode texte correspondant. Une liste des modes disponibles peut être obtenue
en démarrant avec
vga=ask
et en pressant [Enter].
Si cette variable est omise, le mode VGA déclaré dans l'image du noyau est utilisé.
(Le mode est indiqué à la compilation du noyau dans la variable SVGA_MODE du fichier Makefile,
et peut être changé ultérieurement
avec le programme rdev(8)).
AUTRE SYSTÈME (other=)
Sert à charger un autre système que Linux. L'option
other = <périphérique>
indique qu'un
secteur de boot d'un autre systèmes se trouve sur un périphérique ou une partition disque.
Par exemple DOS sur,
/dev/hda2,
ou une disquette sur
/dev/fd0.
Dans le cas où l'on démarre un autre système, on peut utiliser les options suivantes :
- loader=<chargeur>
-
Ceci indique le chargeur à utiliser. Ce peut être une option
globale.
Par défaut
chain
est utilisé. Ce chargeur passe les informations sur les partitions et les disques dans le
secteur de boot qu'il chargera seulement pour DOS sur FAT12 ou FAT16, Windows sur FAT16 ou FAT32,
ou OS/2 sur FAT16 ou HPFS.
Le chargeur dispose d'une alternative :
os2_d
qui passe les informations de partitions et disques sans conditions, et
utilise un format acceptable pour OS/2 et DOS (voir
table=<lettre>
plus bas).
- table=<périphérique>
-
Cette option spécifie le périphérique qui contient la table de partitions.
Le chargeur ne transmettra pas les informations sur les partitions au système à démarrer
si cette variable est omise (certains systèmes d'exploitation utilisent d'autres moyens pour
déterminer la partition depuis laquelle ils démarrent, par exemple MS-DOS stocke habituellement
les informations géométriques
dans son secteur de démarrage).
Notez que /sbin/lilo doit être
relancé si une table de partitions référencée dans une option
table
est modifiée.
- table=<lettre>
-
C'est un cas particulier pour le chargeur
os2_d
qui indique la lettre DOS de la partition à démarrer.
Ceci est
obligatoire
quand on veut démarrer OS/2 depuis une partition étendue. La
lettre du périphérique peut être suivie ou non par le
deux points habituel.
- change
-
Ce mot-clé débute une section indiquant comment les ID des partitions primaires doivent
être modifiés, et comment les partitions primaires sont activées ou désactivée. Si
change
est omis, les règles de motification sont équivalente à l'utilisation du mot-clé
automatic.
L'utilisation de
change
seul, sans règles à sa suite, supprimera toutes les règles de modification. Par
exemple,
-
other=/dev/hda2
label=dos
table=/dev/hda
change
automatic
partition=/dev/hda1
set=DOS12_hidden
deactivate
partition=/dev/hda2
set=DOS16_big_normal
activate
-
indique que lorsque la partition primaire
/dev/hda2
est utilisée pour le boot, les
règles de modification automatiques seront appliquées. En outre la partition 1 (une partition Dos12)
sera masquée et desactivée. De plus la partition 2 sera visible et activée.
L'activation agit sur l'attribut bootable dans la table des partitions.
Le mot-clé
automatic
peut entrer en conflit avec les règles de changements par défaut, ainsi les lignes
set=
ci-dessus peuvent être redondantes.
- boot-as=<BIOS>
-
Cette option ((LILO version 22.5.1) indique le numéro BIOS qui doit être affecté au
périphérique pour pouvoir démarrer le système
other=.
Si le chargeur détecte qu'un autre code BIOS est assigné au périphérique,
il va dynamiquement les échanger
pour arriver à la numérotation désirée.
Cette option est plus simple à employer que
map-drive=
et plus générale que
master-boot
car n'importe quel code de périphérique peut être indiqué. Contrairement à
map-drive=,lechoixd'échangerlesnumérosdepériphériqueestfaitaumomentduboot,
et non à l'installation. Ceci est intéressant sur les systèmes où le BIOS présente un
menu de démarrage et réorganisera sa numérotation
en fonction de la sélection.
Cette option peut être indiquée en section globale, auquel cas elle s'applique
à toutes les sections
other=,
sauf spécification contraire par l'option
master-boot.
Si l'on veut indiquer une des options
boot-as= ou
master-boot
en section globale, il est préférable d'utiliser
master-boot
car elle n'interfèrera pas avec les codes BIOS des disquettes.
boot-as=
est alors habituellement utilisée en option locale pour surcharger
master-boot
si nécessaire.
- master-boot
-
Cette option (LILO version 22.5) indique la présence d'un système DOS/Windows/OS2 ou autre
qui n'acceptera de démarrer que depuis le périphérique BIOS 0x80, le disque « C: » drive, ou le
périphérique BIOS 0, le disque « A: ». Dans ce cas, si le
périphérique n'a ni le code 0x80 ni le code 0, le chargeur va dynamiquement échanger les codes
BIOS avec celui du périphérique réellement
assigné au 0x80 ou 0 afin que le disque apparaisse
comme le premier disque « C: » ou le lecteur de disquettes « A: ».
Cet attribut est plus simple à utiliser que
map-drive= (ci-dessous), et est préférable
si l'on désire simplement forcer le numéro de périphérique à 0x80. C'est aussi plus
général, car la décision d'échanger les codes de périphériques est prise au
moment du démarrage, et non pas à l'installation comme pour
map-drive=.
C'est légèrement plus puissant que
boot-as=,
car le numéro assigné, 0x80 ou 0 est déterminé dynamiquement.
Cette option peut être spécifiée de manière globale, dans ce cas elle s'applique à toutes
les sections
other=
sauf si une
boot-as=
la surcharge explicitement.
- map-drive=<num>
-
Transfère les appels BIOS pour le périphérique indiqué vers le numéro de périphérique indiqué
sur la ligne suivante to=<num>. Ce tranfert est utile pour démarrer des systèmes comme DOS,
depuis un second disque dur. L'exemple suivant échange les
disques C: et D:
map-drive=0x80
to=0x81
map-drive=0x81
to=0x80
Cette option est largement rendue obsolète par l'option
boot-as=,
introduite dans LILO version 22.5.
- unsafe
-
Ne pas toucher au secteur de démarrage lors de la création de la carte. Ceci désactive certains
contrôles, y compris la vérification de la table des partitions. Si le secteur de boot se
trouve sur une disquette avec un format propriétaire, l'utilisation de UNSAFE évite
d'avoir à insérer un disque lisible dans le lecteur durant l'installation de la carte.
Si le secteur de boot est sur un disque dur, le code BIOS du périphérique devra
être spécifié explicitement avec « disk=/dev/XXXX BIOS=0x8X inaccessible »
dans le fichier de configuration. Les options
unsafe et table
(explicites ou implicites) sont mutuellement exclusives.
OPTIONS DE DESCRIPTEUR COMMUNES (image= & other=)
Dans les sections
image= et other=
les options suivantes sont applicables.
- bypass
-
Aucun mot de passe n'est nécessaire pour démarrer cette image. Sert à préciser que
le mot de passe global ne s'applique pas dans cette section
image= ou other= .
Voir
image=
plus loin.
- label=<nom>
-
Le chargeur utilise le nom de fichier principal (sans le chemin d'accès)
de chaque image pour les identifier. On peut indiquer ici un nom différent qui sera utilisé
lors de l'invite de connexion.
- alias=<nom>
-
Un deuxième nom peut être utilisé comme alias pour la même image.
- bmp-retain
-
L'image bitmap graphique (install=bmp) est conservée lorsque le contrôle est transmis au
noyau chargé ou au chargeur
other=.
L'écran n'est donc pas effacé, ni re-basculé en mode
alphanumérique avant de démarrer le noyau. Cette fonctionnalité est considérée
comme EXPERIMENTALE, et sert pour les utilisateurs installant un écran de démarrage
(splash screen) graphique.
- fallback=<chaine>
-
Indique une chaîne à utiliser comme ligne de commande par défaut quand l'image
indiquée est chargée. Ceci est utile pour les noyaux qui peuvent se planter
avant de permettre une interaction avec le système.
Si l'option
fallback
est employée, le redémarrage suivant (par exemple un appui manuel
sur Reset, ou un timer « watchdog ») chargera un noyau différent supposé stable. La
ligne de commande stockée par le mécanisme de fallback est
effacée en modifiant ou en effaçant la chaîne avec
l'option
-R,
qui peut être incluse dans les scripts de démarrage.
- lock
-
(voir plus haut).
- optional
-
Omettre l'image si elle n'est pas présente lors de la création
de la carte. Ceci est utile pour indiquer des noyaux de test qui
ne sont pas toujours présents.
- password=<mot>
-
Protéger la section
image= ou other=
avec un mot (ou phrase) de passe.
Cette option peut être indiquée dans la section glob ale.
L'interprétation de l'option
password=
est modifiée par les options
mandatory, restricted, et bypass
(ci-dessous).
Le mot de passe peut être fourni dans le fichier de configuration (peu sûr) ou saisi au
moment de l'installation du chargeur. Pour avoir une saisie dynamique, il faut préciser
password= .
Il n'est pas nécessaire de saisir à nouveau un mot de passe fourni dynamiquement lors
des exécutions ultérieures de
l'installeur de Lilo. Le mot est stocké, sous forme hachée, dans
un fichier annexe à la configuration, par défaut
/etc/lilo.conf.crc. Si le fichier de configuration est modifié,
un message d'avertissement sera affiché, proposant de lancer lilo -p pour forcer la
réécriture du fichier de mot de passe.
- mandatory
-
Un mots de passe est nécessaire pour démarrer l'image. C'est le comportement par défaut.
On peut l'employer dans une section
image= ou other=
pour surcharger une configuration globale.
- nokbdisable
-
(22.7.2)
Le descripteur spécifié n'est pas amorçable si le clavier IBM-PC n'est pas
présent. Cette option n'est en réalité utile que si le terminal de démarrage
« serial= » est en cours d'utilisation.
Sans clavier (ni terminal série) attaché, le choix d'un descripteur de
démarrage autre que celui par défaut est impossible.
Voir
nokbdefault
plus haut.
- restricted
-
Ne demander un mot de passe que si l'on ajoute des paramètres sur la ligne de commande
(par exemple
single
pour redémarrer en mode mono-utilisateur). Peut servir sur une section
image= ou other=
pour surcharger une configuration globale.
- vmwarn
-
Si on démarre dans un moniteur virtuel comme VMware(tm), un message d'avertissement
sera affiché au boot, et une intervention
de l'utilisateur sera nécessaire pour continuer ou renoncer au démarrage.
- vmdisable
-
Si on démarre dans un moniteur virtuel, cette image ne sera pas
proposée au boot. L'image n'est bootable qu'en mode réel. Voir
vmdefault
plus haut.
VOIR AUSSI
lilo(8),
mkinitrd(8),
mknod(1),
mkrescue(8),
rdev(8)
La distribution Lilo est accompagnée d'une documentation TeX très
complète, dont la présente page n'est qu'un extrait.
TRADUCTION
Ce document est une traduction réalisée par Christophe Blaess
<http://www.blaess.fr/christophe/> le 18 octobre 1996,
mise à jour par lui-même le 15 mai 2006
et révisée le 25 avril 2008.
L'équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation
française de qualité. La version anglaise la plus à jour de ce document est
toujours consultable via la commande : « LANG=C man 5 lilo.conf ».
N'hésitez pas à signaler à l'auteur ou au traducteur, selon le cas, toute
erreur dans cette page de manuel.
Index
- NOM
-
- DESCRIPTION
-
- OPTIONS GLOBALES
-
- SECTIONS SPÉCIFIQUES AUX IMAGES
-
- OPTIONS DU NOYAU (image=)
-
- AUTRE SYSTÈME (other=)
-
- OPTIONS DE DESCRIPTEUR COMMUNES (image= & other=)
-
- VOIR AUSSI
-
- TRADUCTION
-
Dernière mise à jour : 26 mai 2008