MOUNT
Section : Manuel de l'administrateur Linux (
8)
Mise à jour de la version anglaise : 16 décembre 2004
Index
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NOM
mount - Monter un système de fichiers"
SYNOPSIS
mount [-lhV]
mount -a [-fFnrsvw] [-t type] [-o options]
mount [-fnrsvw] [-o options [,...]] périph | rép
mount [-fnrsvw] [-t type] [-o options] périph rép
DESCRIPTION
Tout fichier accessible par un système Unix est inséré dans une grande
arborescence, la hiérarchie des fichiers, commençant à la racine
/.
Ces fichiers peuvent résider sur différents périphériques. La commande
mount
permet d'attacher un système de fichiers trouvé sur un périphérique
quelconque à la grande arborescence du système. À l'inverse,
umount(8)
le détachera à nouveau.
La forme standard de la commande
mount
est
-
mount -t type périphérique répertoire
Ceci indique au noyau d'attacher le système de fichiers se trouvant sur le
périphérique
mentionné (dont on précise le
type)
dans le
répertoire
indiqué. L'éventuel contenu, le propriétaire et le mode d'accès précédents du
répertoire
deviennent invisibles et, tant que le nouveau système de fichiers reste monté,
le chemin d'accès du
répertoire
représente alors la racine du système de fichiers se trouvant sur le
périphérique.
Il y a trois façons d'invoquer mount sans qu'il ne monte quoique ce soit :
-
mount -h
qui affiche un message d'aide ;
-
mount -V
qui affiche un numéro de version ; et
-
mount [-l] [-t type]
seul qui fournit la liste des systèmes de fichiers actuellement montés (du
type
indiqué uniquement). L'option -l ajoute les étiquettes (ext2, ext3, et XFS).
Voir plus bas.
Depuis Linux 2.4.0, il est possible de remonter une partie de la hiérarchie
des fichiers ailleurs. L'appel est :
-
mount --bind olddir newdir
Ensuite, le même contenu est accessible en deux endroits.
On peut également remonter un fichier unique (sur un fichier unique).
Cet appel attache seulement (une partie de) un unique système de fichiers, et
pas les éventuels sous-montages. La hiérarchie complète, y compris les
sous-montages est attachée une seconde fois avec :
-
mount --rbind olddir newdir
Veuillez noter que les options de montage du système de fichiers resteront
les mêmes que celles du point de montage d'origine et ne pourront pas être
modifiées en ajoutant l'option -o aux options --bind/--rbind.
Depuis Linux 2.5.1 il est possible de déplacer atomiquement une arborescence
montée à un autre endroit. L'appel est :
-
mount --move olddir newdir
Depuis Linux 2.6.15 on peut marquer un montage et ses sous-montages comme
partagés (
shared), privés (
private), esclaves (
slave) ou
non-réaffectables (
unbindable). Un montage partagé permet de créer un
montage miroir. Ainsi les montages et démontages à l'intérieur d'un miroir
se propageront à l'autre mirroir. Un montage esclave recoit les propagations
de son maitre mais pas le contraire. Un montage privé ne propage rien. Un
montage non-réaffectable est un montage privé qui ne peut pas être dupliqué
par une opération --bine. Les sémantiques détaillées sont documentées dans
le fichier Documentation/sharedsubtree.txt des sources du noyau.
-
mount --make-shared point_montage
mount --make-slave point_montage
mount --make-private point_montage
mount --make-unbindable point_montage
Les commandes suivantes permettent de changer récursivement le type de tous
les sous-montages à partir d'un point donné.
-
mount --make-rshared mountpoint
mount --make-rslave mountpoint
mount --make-rprivate mountpoint
"mount --make-runbindable mountpoint"
Le système de fichiers
proc
n'est associé à aucun périphérique, et lorsqu'on le monte, un
mot quelconque, par exemple
proc
peut être utilisé à la place de l'indication de périphérique. Le choix courant
none
(aucun) n'est pas très heureux, car un message d'erreur « none busy »
(aucun occupé) lors d'un
umount
peut être mal interprété.
La plupart des périphériques sont indiqués sous forme de noms de fichiers
(spécial bloc), comme
/dev/sda1,
mais il y a d'autres possibilités. Par exemple, pour un montage par NFS,
périphérique
peut ressembler à
knuth.cwi.nl:/dir.
On peut indiquer un périphérique spécial boc par son étiquette de volume
ou UUID (voir options -L et -U).
Le fichier
/etc/fstab
(voir
fstab(5)),
contient des lignes décrivant les périphériques habituellement montés, leurs
répertoires, et leurs options. Ce fichier est utilisé dans trois buts :
(i) La commande
-
mount -a [-t type ] [-O options]
(généralement exécutée dans un script de démarrage) monte tous les systèmes de
fichiers indiqués dans
fstab
(ou uniquement ceux du
type indiqué), sauf ceux dont la ligne contient
noauto.
En ajoutant l'option
-F,
fork (2)
sera invoqué pour que tous les systèmes soient montés simultanément.
(ii) Lorsque l'on monte un système de fichiers mentionné dans la
fstab,
il suffit d'indiquer le point de montage, ou le périphérique.
(iii) Normalement, seul le super-utilisateur peut monter des systèmes
de fichiers. Néanmoins, si la ligne de la
fstab
contient l'option
user,
n'importe quel utilisateur peut monter le système de fichiers correspondant.
Ainsi, avec une ligne
-
/dev/cdrom /cd iso9660 ro,user,noauto,unhide
n'importe quel utilisateur peut monter le système
iso9660 se trouvant sur son CDROM en utilisant la commande
-
mount /dev/cdrom
ou
-
mount /cd
Pour plus de détails, voir
fstab(5).
Seul l'utilisateur qui a monté un système de fichiers peut le démonter.
Si tous les utilisateurs doivent pouvoir faire le démontage, alors utilisez
users
à la place de
user
dans le ligne de
fstab.
L'option
owner
est similaire à
user,
avec la contrainte que l'utilisateur doit être le propriétaire
du fichier spécial. Ceci peut servir par exemple pour
/dev/fd
si un script de connexion rend l'utilisateur de la console propriétaire de
ce fichier spécial. L'option
group
est similaire, avec la contrainte que l'utilisateur doit appartenir au
group de ce fichier spécial.
Les programmes
mount
et
umount
maintiennent une liste des périphériques actuellement montés dans le fichier
/etc/mtab.
Si
mount
est invoqué sans arguments, cette liste est affichée.
Quand le système
proc
est monté (disons sur
/proc),
les fichiers
/etc/mtab
et
/proc/mounts
sont très semblables. Le premier contient un peu plus d'informations,
par exemple les options de montage, mais n'est pas obligatoirement à
jour. (cf l'option
-n
plus bas). Il est possible de remplacer
/etc/mtab
par un lien symbolique vers
/proc/mounts,
et particulièrement lorsque vous avez un très grand nombre de montages,
ce sera plus rapide avec ce lien symbolique, mais on perd quelques
informations ainsi, et en particulier le travail
avec le périphérique loop sera moins aisé,
et l'utilisation de l'option "user" échouera.
OPTIONS
L'ensemble exact des options utilisées lors d'une invocation de
mount
est déterminé d'abord en lisant les options
de la table
fstab
pour ce système de fichiers, puis en appliquant les options de l'argument
-o,
et finalement en appliquant les options
-r ou
-w
si elles sont mentionnées.
Les options valides pour la commande
mount
sont :
- -V
-
Afficher un numéro de version.
- -h
-
Afficher un message d'aide.
- -v
-
Mode volubile.
- -a
-
Monter tous les systèmes de fichiers (d'un type donné) mentionnés dans
fstab.
- -F
-
(utilisée conjointement avec
-a).
Lancer un processus mount pour chaque périphérique.
Ceci effectuera le
montage en parallèle des divers périphériques ou serveurs NFS.
L'avantage est la rapidité ; de plus les délais de NFS s'écoulent
en parallèle. Un désavantage est que les montages ont lieu dans le
désordre. Il ne faut donc pas utiliser cette option pour monter à la fois
/usr
et
/usr/spool.
- -f
-
Fonctionnement normal sauf pour l'appel système final qui n'est pas
exécuté. Ceci simule le montage du système de fichiers.
Cette option, en conjonction avec
-v
permet de déterminer ce que la commande
mount
essaye de faire. Ceci peut aussi servir à ajouter des entrées pour les
périphériques montés précédement avec l'option -n. L'option -f verifie
les enregistrements de /etc/mtab et échoue si l'enregistrement existe
déja (lors d'un montage réel, non-fictif, cette vérification a lieu dans le noyau).
- -i
-
Ne pas appeler l'auxiliaire /sbin/mount.<filesystem>, même s'il existe .
- -l
-
Ajoute les étiquettes ext2, ext3 et XFS en sortie de mount. Il faut que
mount ait la permission de lire le périphérique (par ex, Set-UID root).
On peut écrire une étiquette ext2 ou ext3 avec l'utilitaire
e2label(8),
XFS en utilisant
xfs_admin(8),
et reiserfs en utilisant
reiserfstune(8).
- -n
-
Montage sans écriture dans
/etc/mtab.
Ceci est nécessaire dans le cas où
/etc
réside sur un système de fichiers en lecture seule.
- -p num
-
Dans le cas d'un périphérique boucle (Ndt : loop) monté avec encryptage,
lire la phrase de passe à partir du descripteur de fichier
num
plutôt que du terminal.
- -s
-
Tolérer les options invalides plutôt qu'échouer. Ceci permet d'ignorer les
options non supportées par un type de système de fichiers. Tous les systèmes
de fichiers ne supportent pas cette option. Elle existe pour le support
de l'auto-monteur Linux basé sur autofs.
- -r
-
Montage du système de fichiers en lecture seule. Un synonyme est
-o ro.
- -w
-
Montage du système en lecture/écriture (option par défaut) Un synonyme est
-o rw.
- -L label
-
Monter la partition qui a l'étiquette
label.
- -U uuid
-
Monter la partition avec
l'uuid
indiqué. Cette option nécessite que le fichier
/proc/partitions
existe (depuis Linux 2.1.116).
- -t type
-
L'argument à la suite de
-t
est utilisé pour préciser le type de système de fichier. Les types actuellement
supportés incluent :
adfs,
affs,
autofs,
cifs,
coda,
coherent,
cramfs,
debugfs,
devpts,
efs,
ext,
ext2,
ext3,
hfs,
hfsplus,
hpfs,
iso9660,
jfs,
minix,
msdos,
ncpfs,
nfs,
nfs4,
ntfs,
proc,
qnx4,
ramfs,
reiserfs,
romfs,
smbfs,
sysv,
tmpfs,
udf,
ufs,
umsdos,
usbfs,
vfat,
xenix,
xfs,
xiafs.
Notez que coherent, sysv et xenix sont équivalents et que
xenix
et
coherent
disparaîtront dans l'avenir --- utilisez
sysv
à leur place. Depuis Linux 2.1.21, les types
ext
et
xiafs
n'existent plus. Précédemment,
usbfs
était connu sous le nom de
usbdevfs.
Remarquez bien que la liste des systèmes de fichiers réellement supportés dépend
de votre noyau.
Pour la plupart des types,
mount
effectue seulement un appel système
mount(2),
car aucune connaissance détaillée du système de fichiers n'est nécessaires.
Pour certains type toutefois (comme nfs, nfs4, cifs, smbfs, ncpfs) du code
supplémentaire est indispensable. nfs, nfs4, cifs, smbfs et ncpfs ont un programme
mount indépendant. Afin de rendre uniforme le traitement de tous
les types, mount exécutera le programme
/sbin/mount.TYPE
(s'il existe) lorsqu'invoqué pour le type
TYPE.
Comme différentes versions de
smbmount
ont des conventions d'appels diverses,
/sbin/mount.smbfs
doit être un script shell qui réalise l'appel voulu.
Si aucune option
-t
n'est mentionnée, ou si le type
auto
est précisé, mount essayera de deviner le type désiré.
Mount utilise la bibliothèque blkid ou volume_id pour détermine le type
de système. S'il n'y trouve rien qui lui soit familier,
mount essaiera de lire le fichier
/etc/filesystems
ou, s'il n'existe pas,
/proc/filesystems.
Tous les types de systèmes de fichiers listés seront essayés,
sauf ceux marqués "nodev" (par exemple
devpts,
proc
et
nfs).
Si
/etc/filesystems
se termine par une ligne contenant un unique « * », mount lira
/proc/filesystems
à sa suite.
Le type
auto
peut être utile pour des disquettes montées par l'utilisateur.
Créer un fichier
/etc/filesystems
permet de changer l'ordre d'essai (par exemple vfat avant msdos, ou ext3 avant
ext2) ou d'utiliser un autochargeur de modules pour le noyau.
Attention : la détection s'appuie sur une heuristique (des nombres « magiques »
précis) qui peut conduire à une mauvaise reconnaissance, avec des conséquences
catastrophiques. Si vos données sont précieuses ne demandez pas à
mount
d'essayer de deviner le type de leur support.
On peut indiquer plusieurs types, séparés par des virgules. Une liste
de systèmes peut également être préfixée par
no
pour indiquer les types qu'il ne faut pas tester.
(Ceci prend son sens avec
l'option
-a).
Par exemple, la commande :
-
-
mount -a -t nomsdos,ext
monte tous les systèmes de fichiers, à l'exception de ceux de type
msdos
et
ext.
- -O
-
Utilisée conjointement avec
-a,
pour limiter l'ensemble des systèmes de fichiers auxquels
-a
s'applique. Comme
-t
sauf que c'est inutile hors du contexte
-a.
Par exemple, la commande :
-
-
mount -a -O no_netdev
monte tous les systèmes sauf ceux qui ont l'option
_netdev
dans le champ option du
fichier
/etc/fstab.
C'est différent de
-t
en ceci que chaque option est vérifiée exactement ; un
no
au début d'une option ne nie pas le reste.
Les options
-t
et
-O
se cumulent dans les faits. La commande
-
mount -a -t ext2 -O _netdev
monte tous les systèmes ext2 avec l'option _netdev, et pas les systèmes qui
sont seulement ext2 ou qui ont seulement l'option _netdev.
- -o
-
Les options de montage sont indiquées par l'argument
-o
suivi d'une liste d'options séparées par des virgules. Certaines
d'entre-elles ne sont utiles que lorsqu'elles apparaissent dans le fichier
/etc/fstab
Les options suivantes sont communes au montage de tous les systèmes
de fichiers (mais tous les systèmes ne les honorents pas, par exemple
sync
n'est effective que pour ext2, ext3, fat, vfat et ufs) :
-
- async
-
Toutes les entrées-sorties sur le système de fichiers seront asynchrones.
- atime
-
Mise à jour des horodatages d'accès à chaque accès. Option par défaut.
- auto
-
Peut être monté par
l'option
-a.
- defaults
-
Utilisation des options par défaut :
rw, suid, dev, exec, auto, nouser, et async.
- dev
-
Interpréter les fichiers spéciaux de périphériques présents sur le système.
- exec
-
Permettre l'exécution de fichiers binaires.
- group
-
Autoriser à un utilisateur ordinaire (c.-à-d. qui ne soit pas le super-utilisateur)
de monter le système de fichiers si l'un des groupes auxquels il appartient
correspond au groupe du périphérique. Cette option intègre les options
nosuid et nodev
(à moins qu'elle ne soit annulée par d'autres options comme dans la ligne
group,dev,suid).
- mand
-
Permettre les verrouillages obligatoires sur ce système de fichiers. Voir
fcntl(2).
- _netdev
-
Le système de fichiers réside sur un périphérique nécessitant des accès réseau
(pour éviter que le système essaye de monter ces systèmes de fichiers avant
d'avoir activé le réseau).
- noatime
-
Ne pas mettre jour les horodatages d'accès à chaque accès (accélération pour
des serveurs de news par exemple).
TP
nodiratime
Ne pas mettre à jour les heures d'acces aux répertoires sur ce système de fichiers.
- relatime
-
Mettre à jour les heures d'accès en fonction des heures de modification ou changement
d'état des inodes. Les heures d'acces ne sont mises à jour que si elles sont
antérieures à celles de modification ou changement d'état des inodes. (Comme noatime,
mais fonctionne avec mutt ou les applications qui ont besoin de voir si un fichier
a été lu depuis sa dernière modification).
- noauto
-
Ne peut être monté qu'explicitement (l'invocation de mount avec l'argument
-a
ne montera pas le système de fichiers).
- nodev
-
Ne pas interpréter les fichiers spéciaux de périphériques présents sur
le système de fichiers.
- noexec
-
Ne pas permettre l'exécution directe de fichiers binaires sur le système de
fichiers monté. (Jusqu'à récemment, il était possible de lancer des fichiers
binaires n'importe comment en utilisant une commande comme
/lib/ld*.so /mnt/binary. Cette ruse échoue depuis Linux 2.4.25/2.6.0.)
- nomand
-
Ne pas permettre les verrouillages obligatoires sur ce système de fichiers.
- nosuid
-
Ne pas tenir compte des bits Set-UID ou Set-GID. Ca peut paraître sûr,
mais ne l'est pas si vous avez l'utilitaire
suidperl(1) installé).
- nouser
-
Ne pas autoriser d'utilisateur ordinaire (non root) à monter le
système de fichiers. C'est le comportement par défaut.
- owner
-
Autoriser un utilisateur ordinaire (non root) à monter le système de fichiers
s'il est le propriétaire du périphérique. Cette option implique les options
nosuid et nodev
(à moins qu'elle ne soit annulée par d'autres options comme dans la ligne
owner,dev,suid).
- remount
-
Remonter un système de fichiers déjà monté. Ceci est utilisé pour changer
les attributs de montage, principalement pour autoriser l'écriture
sur un système en lecture seule. Ne change ni le périphérique ni le répertoire.
- ro
-
Montage du système en lecture seule.
- rw
-
Montage du système en lecture/écriture.
- suid
-
Prendre en compte les bits Set-UID ou Set-GID des fichiers se trouvant sur le
système monté.
- sync
-
Toutes les entrées-sorties sur le système de fichiers devront être réalisées de manière synchrone. Si un support n'a qu'un nombre limité de cycles d'écriture
(mémoire flash par exemple), "sync" peut en raccourcir la durée de vie.
- dirsync
-
Faire les mises à jour des répertoires du système de fichiers immédiatement.
Ceci affecte les appels-système : creat, link, unlink, symlink,
mkdir, rmdir, mknod et rename.
- user
-
Autoriser les utilisateurs ordinaires à monter le système de fichiers.
Le nom de l'utilisateur est noté dans mtab pour qu'il puisse le démonter
ensuite. Ceci entraîne l'utilisation des options
noexec, nosuid, et nodev
(à moins qu'elles ne soient explicitement surchargées, comme dans
une ligne d'option
user,exec,dev,suid).
- users
-
Permettre à tous les utilisateurs de monter et démonter le système de fichiers.
Cette option intègre les options
noexec, nosuid, et nodev
(sauf s'il y a une surcharge par une option ultérieure, comme sur la ligne
users,exec,dev,suid).
- context=contexte, fscontext=contexte and defcontext=contexte
-
L'option
context=
sert pour monter un système de fichiers qui ne supporte pas les attributs étendus,
comme une disquette ou un disque dur formatté en VFAT, ou des systèmes qui ne
servent habituellement pas avec SE-Linux, comme un disque formatté en ext3 en
provenance d'un poste non-SE-Linux. Vous pouvez aussi utiliser l'option
context=
pour les systèmes de fichiers auxquels vous n'accordez pas votre confiance, comme
une disquette. Cela sert aussi pour la compatibilité avec les systèmes supportant
les xattr des premiers noyaux 2.4. Même si xattr est supporté, on gagne du temps
en évitant d'étiqueter tous les fichiers, et en etiquetant le disque entier.
Une option courante pour les périphériques amovibles est
context=system_u:object_r:removable_t.
Les deux autres options,
fscontext=
et
defcontext=,
sont incompatibles avec l'option context. Ceci signifie qu'on peut les utiliser
ensembles, mais pas avec context.
L'option
fscontext=
fonctionne sur tous les systèmes de fichiers, quel que soit leur support xattr.
L'option fscontext étiquette l'ensemble du système de fichiers avec un contexte
de sécurité donné. Cet étiquetage du système de fichiers est distinct de celui des
fichiers individuels. Il représente le système global pour certaines vérifications
d'autorisation, comme au montage ou à la création de fichiers.
Les étiquettes individuelles sont toujours obtenues des attributs xattr des fichiers
eux-meme. L'option context, en fait, fixe le contexte global de fscontext en plus
de fournir la même étiquette pour tous les
fichiers.
On indique le contexte de sécurité par défaut pour les fichiers non-étiquetés avec
defcontext=.
Ceci surcharge la valeur pour les fichiers sans étiquettes de la politique de
sécurité, et nécessite le support de xattr.
Pour plus d'informations, voir
selinux(8)
- --bind
-
Remonter une sous-arborescence ailleurs (le contenu sera disponible en deux
points différents). Voir plus haut.
- --move
-
Déplacer une sous-arborescence ailleurs. Voir plus haut.
OPTIONS DE MONTAGE SPÉCIFIQUES
Les options suivantes ne s'appliquent qu'à certains systèmes de fichiers.
Elles sont triées par type de système. Elles s'utilisent toutes à la suite
d'un argument
-o.
Les options supportées dépendent un peu du noyau en cours d'utilisation.
Vous trouverez plus d'information dans le sous-répertoire des sources du noyau
Documentation/filesystems.
Options de montage pour adfs
- uid=value et gid=value
-
Fixerle propriétaire et le groupe des fichiers (défaut : uid=gid=0).
- ownmask=value et othmask=value
-
Fixer le maque de permission pour le propriétaire et les autres respectivement
(défaut : 0700 et 0077, respectivement).
Voir aussi
/usr/src/linux/Documentation/filesystems/adfs.txt.
Options de montage pour affs
- uid=value et gid=value
-
Positionner le propriétaire et le groupe de la racine du
système de fichiers (par défaut : uid=gid=0, mais avec l'option
uid
ou
gid
sans valeur, l'uid et le gid du processus appelant seront utilisés).
- setuid=value et setgid=value
-
Positionner le propriétaire et le groupe de tous les fichiers du système.
- mode=valeur
-
Fixer le mode d'accès à tous les fichiers au mode
valeur & 0777
sans s'occuper de leurs permissions originales.
Ceci ajoute également l'autorisation de parcours dans les répertoires
qui permettent la lecture. La valeur doit être mentionnée en octal.
- protect
-
N'autoriser aucune modification des bits d'accès aux fichiers du système.
- usemp
-
Utiliser l'uid et le gid du point de montage comme uid et gid de la
racine du système de fichiers jusqu'au premier sync ou umount, puis
ignorer cette option. Bizarre...
- verbose
-
Afficher des informations supplémentaires pour chaque montage réussi.
- prefix=chaîne
-
Préfixe à utiliser avant le nom de volume lorsque l'on suit un lien.
- volume=chaîne
-
Préfixe (30 car. au plus) à utiliser avant '/' quand on suit un lien symbolique.
- reserved=valeur
-
(Par défaut : 2.) Nombre de blocs inutilisés au début du périphérique.
- root=valeur
-
Fournir explicitement l'emplacement du bloc racine.
- bs=valeur
-
Fournir la taille de bloc. Les valeurs autorisées sont 512, 1024, 2048, et 4096.
- grpquota / noquota / quota / usrquota
-
Ces options sont acceptées mais sans effet.
(Toutefois les utilitaires de quota peuvent réagir à de telles chaînes dans
/etc/fstab).
Mount options for cifs
Voyez la section "options" de la page de manuel
mount.cifs(8)
(le paquetage cifs-mount doit être installé).
Options de montage pour coherent
Aucune.
Options de montage pour debugfs
Le système de fichiers debugfs est un pseudo-système, habituellement monté sur
/sys/kernel/debug.
Il n'y a pas d'options de montage.
Options de montage pour devpts
Le système devpts est un pseudo système de fichiers, traditionnellement monté en
/dev/pts.
Pour acquérir un pseudo terminal, un processus ouvre
/dev/ptmx;
le numéro du pseudo terminal est rendu disponible pour le processus, et le
pseudo terminal esclave est accessible via
/dev/pts/<numéro>.
- uid=value et gid=value
-
Fixe le propriétaire et le groupe des PTYs nouvellement créés. Quand
rien n'est spécifié, ils seront fixés avec l'UID et le GID du processus
créateur. Par exemple s'il y a un groupe tty de GID 5,
alors
gid=5
fera appartenir les PTYs créés au groupe tty.
- mode=value
-
Fixe le mode des PTYs nouvellement créés.
La valeur par défaut est 0600.
Une valeur
mode=620
et
gid=5
correspond à un "mesg y" pour tous les PTYs nouvellement créés.
Options de montage pour ext
Aucune.
Notez que le type « ext » de système de fichiers est obsolète. Ne l'utilisez pas.
Depuis Linux 2.1.21, extfs n'est plus dans les sources du noyau.
Options de montage pour ext2
« ext2 » est le type standard pour les systèmes de fichiers Linux.
Depuis linux 2.5.46, les valeurs par défaut de la plupart des options de
montage sont déterminées par le superbloc du système de fichier. Vous pouvez
les configurer avec
tune2fs(8).
- acl / noacl
-
Supporter (ou non) les listes de contrôle d'accès POSIX (Ndt : POSIX Access
Control Lists).
- bsddf / minixdf
-
Indiquer le comportement à adopter lors de l'appel système
statfs.
Le comportement
minixdf
consiste à renvoyer dans le champ
f_blocks
le nombre total de blocs dans le système de fichiers, alors que le comportement
bsddf
(par défaut) consiste à soustraire les blocs utilisés par le système
ext2 non disponibles pour le stockage. Ainsi on obtient :
% mount /k -o minixdf; df /k; umount /k
Filesystem 1024-blocks Used Available Capacity Mounted on
/dev/sda6 2630655 86954 2412169 3% /k
% mount /k -o bsddf; df /k; umount /k
Filesystem 1024-blocks Used Available Capacity Mounted on
/dev/sda6 2543714 13 2412169 0% /k
(Remarquez que cet exemple montre que l'on peut, en ligne de commande,
ajouter des options à celles mentionnées dans
/etc/fstab.)
- check=none / nocheck
-
Pas de vérification au moment du montage. C'est l'option par défaut.
C'est rapide. Il est sage d'invoquer de temps en temps
e2fsck(8),
par exemple au démarrage.
- debug
-
Afficher des informations de débogage lors de chaque (re)mount.
- errors=continue / errors=remount-ro / errors=panic
-
Définir le comportement à adopter en cas d'erreur. On peut ignorer l'erreur
en indiquant simplement que le système de fichiers est corrompu, et continuer.
On peut également remonter le système en lecture-seule. Ou l'on peut déclencher
une panique du noyau et arrêter le système. Le comportement par défaut est
inscrit dans le superbloc du système et peut être configuré avec
tune2fs(8).
- grpid ou bsdgroups / nogrpid ou sysvgroups
-
Ces options définissent le GID que reçoit un nouveau fichier créé.
Quand
grpid
est positionné, le fichier reçoit le GID du répertoire dans lequel
il est créé. Sinon (par défaut), il prend le fsgid du processus
appelant, à moins que le répertoire ait son bit Set-GID positionné,
auquel cas il reçoit le GID du répertoire parent, et s'il s'agit
d'un nouveau répertoire, voit son bit Set-GID positionné.
- grpquota / noquota / quota / usrquota
-
Ces options sont acceptées mais ignorées.
- nobh
-
Ne pas attacher les buffer_heads au cache des pages associé aux fichiers.
(Depuis 2.5.49.)
- nouid32
-
Désactiver les UID et GID 32 bits. Pour compatibilité avec les anciens noyaux
qui ne stockent et n'attendent que des valeurs 16 bits.
- oldalloc or orlov
-
Utiliser l'ancien allocateur ou bien l'allocateur Orlov pour les nouveaux
i-noeuds. La valeur par défaut est l'allocateur Orlov.
- resgid=n et resuid=n
-
Le système de fichiers ext2 réserve un certain pourcentage de l'espace
disponible (par défaut 5%, voir
mke2fs(8)
et
tune2fs(8)).
Ces options déterminent qui peut utiliser ces blocs réservés
(celui qui a l'UID indiqué, ou qui appartient au groupe mentionné).
- sb=n
-
Utiliser le bloc
n
comme superbloc plutôt que le bloc 1. Ceci sert lorsque le système de fichiers
a été endommagé. Avant, des copies du superbloc étaient placées tous les
8192 blocs : 1, 8193, 16385, ... (des milliers de copies sur un gros système
de fichiers). Depuis la version 1.08,
mke2fs
a une option -s (sparse) pour réduire le nombre de copies, et depuis la
version 1.15, c'est l'option par défaut. Notez que cela peut signifier
qu'un système ext2 créé par une version récente de
mke2fs
ne peut pas être monté en lecture/écriture avec Linux 2.0.*.
Le numéro de bloc utilise des unités de 1 k. Pour utiliser le bloc logique
32678 sur un système de fichiers avec des blocs de 4 ko : "sb=131072".
- user_xattr / nouser_xattr
-
Supporter (ou non) les attributs étendus « user ».
Options de montage pour ext3
Le système de fichiers ext3 est une version de ext2 qui a été amélioré pour
la journalisation. Il supporte les mêmes options que ext2 avec
en plus :
- journal=update
-
Mettre à jour le journal du système de fichiers avec le format actuel.
- journal=inum
-
Si un journal existe, cette option est ignorée. Sinon elle indique le numéro
de l'i-noeud qui représente le fichier journal du système de fichiers ext3 ;
ext3 créera un journal en écrasant le contenu du fichier dont l'i-noeud vaut
inum.
- noload
-
Ne pas charger le journal du système de fichiers ext3 au montage.
- data=journal / data=ordered / data=writeback
-
Précise le mode de journalisation pour les données. Les méta-données sont
toujours journalisées. Pour utiliser un mode autre que
ordered
sur le système de fichiers racine, passer le mode au noyau comme paramètre de
boot, par exemple :
rootflags=data=journal.
-
- journal
-
Les données sont inscrites dans le journal avant d'être écrites dans le système
de fichiers principal.
- ordered
-
(défaut). Les données sont envoyées dans le système de fichiers avant d'inscrire
les méta-données dans le journal.
- writeback
-
L'ordre des données n'est pas préservé. Les données peuvent être écrites dans le
système de fichiers après que les méta-données sont inscrites dans le journal.
On soupconne que ce soit l'option à plus haut débit. Elle garantit l'intégrité
interne du système de fichiers, mais ne récupère pas les anciennes données
dans un fichier après un crash et une récupération du journal.
- commit=nrsec
-
Synchroniser toutes les données et les méta-données toutes les
nrsec
secondes. La valeur par défaut est 5 secondes. Zéro signifie la valeur par défaut.
- user_xattr
-
Active le support des attributs utilisateur étendus. Voir la page
de manuel
attr(5).
- acl
-
Active le support des listes de contrôle d'accès Posix. Voir la page
de manuel
acl(5).
Options de montage pour fat
(Note :
fat
n'est pas un système de fichiers séparé, mais une portion commune des
systèmes
msdos,
umsdos
et
vfat).
- blocksize=512 / blocksize=1024
-
Indiquer la taille de bloc (par défaut 512).
- uid=valeur et gid=valeur
-
Indiquer le propriétaire et le groupe de tous les fichiers (par défaut :
l'uid et le gid du processus appelant).
- umask=valeur
-
Fixer l'umask (c'est à dire le masque de bit des permissions qui ne sont
pas
fournies). Par défaut il s'agit de l'umask du processus en cours.
La valeur est donnée en octal.
- dmask=valeur
-
Fixer l'umask appliqué aux répertoires seulement.
Par défaut c'est l'umask du processus appelant.
La valeur est donnée en octal.
- fmask=valeur
-
Fixer l'umask appliqué aux fichiers réguliers seulement.
Par défaut c'est l'umask du processus appelant.
La valeur est donnée en octal. Présent depuis 2.5.43.
- check=valeur
-
Il y a trois niveaux de vérification des noms de fichiers :
-
- r[elaxed]
-
Les majuscules et minuscules sont acceptées et équivalentes. La partie
excédentaire des noms longs est supprimée (par exemple
nombeaucouptroplong.foobar
devient
nombeauc.foo).
Les espaces en tête, et au sein des noms sont acceptés, tant dans le nom
que dans l'extension.
- n[ormal]
-
Comme « relaxed », mais de nombreux caractères spéciaux (*, ?, <, espaces, etc...)
sont refusés. C'est l'attitude par défaut.
- s[trict]
-
Comme « normal », mais les noms ne peuvent pas contenir de partie longue,
et les caractères spéciaux qui sont acceptés par Linux mais pas par MS-DOS
sont rejetés (+, =, espaces, etc...)
- codepage=valeur
-
Fixe la page de code pour convertir les caractères des noms courts des systèmes
FAT et VFAT. Par défaut, la page 437 est utilisée.
- conv=b[inary] / conv=t[ext] / conv=a[uto]
-
Le système de fichiers
fat
peut effectuer automatiquement les conversions CRLF<-->NL
(format de texte MS-DOS vers format de texte UNIX).
Les modes de conversion suivants sont autorisés :
-
- binary
-
aucune conversion. C'est le comportement par défaut.
- text
-
Conversion CRLF<-->NL sur tous les fichiers.
- auto
-
Conversion CRLF<-->NL sur tous les fichiers qui n'ont pas
une extension de "binaire bien-connu". Cette liste, non exhaustive,
se trouve au début de
fs/fat/misc.c
(dans Linux 2.0, la liste est : exe, com, bin, app, sys, drv, ovl, ovr, obj,
lib, dll, pif, arc, zip, lha, lzh, zoo, tar, z, arj, tz, taz, tzp, tpz,
gz, tgz, deb, gif, bmp, tif, gl, jpg, pcx, tfm, vf, gf, pk, pxl, dvi).
Les programmes qui calculent des positions avec lseek n'aiment pas la conversion
text. Plusieurs personnes ont détruit des données ainsi. Faites attention !
Pour les systèmes montés en mode binaire, un outil de conversion
(fromdos/todos) est disponible.
- cvf_format=module
-
Oblige le pilote à utiliser le module CVF (Compressed Volume File)
cvf_module
plutôt que l'auto-détection. Si le noyau supporte kmod, l'option
cvf_format=xxx commande le chargement du module CVF à la demande.
- cvf_option=option
-
Option passée au module CVF.
- debug
-
Activer l'attribut de
débogage.
Un numéro de version, et une liste des paramètres du système de fichiers
seront affichés (ces données seront également affichées si le système
est incohérent).
- fat=12 / fat=16
-
Préciser s'il s'agit d'une FAT 12 bits ou 16 bits. Ceci a priorité sur la
détection automatique du type de FAT. À n'utiliser qu'avec précaution !
- iocharset=valeur
-
Jeu de caractère pour les conversions entre les caractères 8 bits et les
caractères 16 bitS Unicode. Par défaut c'est iso8859-1.
Les noms de fichiers longs sont stockés sur le disque en format Unicode.
- quiet
-
Activer l'attribut de silence.
Les tentatives de modification du propriétaire ou du mode d'accès aux fichiers
ne renverront pas d'erreurs, bien qu'elles échouent. À utiliser avec
précaution !
- sys_immutable, showexec, dots, nodots, dotsOK=[yes|no]
-
Diverses tentatives risquées de forcer un comportement Unix ou Dos dans
un système de fichiers FAT.
Options de montage pour hfs
- creator=cccc, type=cccc
-
Positionner les valeurs « creator » et « type » telles que les montre le
« Finder MacOS » lors de la création de nouveaux fichiers.
Valeurs par défaut « ???? ».
- uid=n, gid=n
-
Établir le propriétaire et le groupe de tous les fichiers.
(Les valeurs par défaut sont l'UID et le GID du processus courant.)
- dir_umask=n, file_umask=n, umask=n
-
Établir l'umask utilisé pour tous les répertoires, tous les fichiers réguliers
ou tous les fichiers et répertoires. Les valeurs par défaut sont les umask du
processus courant.
- session=n
-
Choisir la session CDROM à monter.
La valeur par défaut est de laisser cette décision au lecteur CDROM.
Cette option ne fonctionne que pour les CDROM.
- part=n
-
Choisir la partition
N°n
du périphérique. Cela n'a de sens que pour les CDROM. Le comportement par
défaut est de ne pas analyser la table des partitions
- quiet
-
Ne pas râler dans le cas d'options de montage invalides.
Options de montage pour hpfs
- uid=valeur et gid=valeur
-
Fixer le propriétaire, et le groupe, de tous les fichiers (par défaut :
l'uid et le gid du processus appelant).
- umask=valeur
-
Fixer l'umask (c'est à dire le masque de bit des permissions qui
ne sont
pas
fournies). Par défaut il s'agit de l'umask du processus en cours.
La valeur est donnée en octal.
- case=lower / case=asis
-
Convertir les noms de fichiers en minuscules (lower) ou les laisser
tels quels (asis). Par défaut :
case=lower.
- conv=binary / conv=text / conv=auto
-
Avec
conv=text,
supprimer une partie des retour-chariots (en particulier tout ceux
suivis par un saut-de-ligne) durant la lecture des fichiers. Avec
conv=auto,
choisir, plus ou moins au hasard, entre
conv=binary et conv=text.
Avec
conv=binary,
lire le contenu des fichiers sans les modifier (option par défaut).
- nocheck
-
Ne pas interrompre le montage si le test de cohérence échoue.
Options de montage pour iso9660
ISO 9660 est un standard décrivant la structure du système de fichiers pour les
CD-Roms. (Ce type de systèmes apparaît aussi sur certains DVD ; voir également
le système de fichiers
udf).
Les noms de fichiers
iso9660
normaux se présentent dans le format 8.3 (limite de longueur des noms
comme sous Dos). Tous les caractères sont en majuscule. De plus,
rien n'est prévu pour stocker le propriétaire du fichier, le mode d'accès,
le nombre de liens, les fichiers spéciaux blocs/caractères, etc...
Rock Ridge est une extension du format iso9660 qui permet d'offrir ces
fonctionnalités Unix. En gros, des données sont ajoutées pour chaque entrée de
chaque répertoire afin de fournir les informations désirées. Lorsque Rock Ridge
est utilisée, le système de fichiers est totalement semblable à un système de
fichiers Unix normal (sauf qu'il est en lecture seule évidemment).
- norock
-
Ne pas utiliser les extensions Rock Ridge, même si elles sont disponibles. Voir
map.
- nojoliet
-
Désactiver les extensions Microsoft Joliet même si elles sont disponibles. Cf.
map.
- check=r[elaxed] / check=s[trict]
-
Avec
check=relaxed,
les noms de fichier sont convertis en minuscules. Ceci n'a probablement
d'intérêt qu'avec les options
norock
et
map=normal.
(Par défaut :
check=strict.)
- uid=value et gid=value
-
Fixer le propriétaire, et le groupe, de tous les fichiers en écrasant
éventuellement les informations trouvées dans les extensions Rock Ridge
(par défaut :
uid=0,gid=0.)
- map=n[ormal] / map=o[ff]
-
Pour les volumes sans extension Rock Ridge, la traduction des noms de fichiers
convertit les majuscules en minuscules, supprime l'éventuel « ;1 » final, et
transforme « ; » en « . ». Avec
map=off
il n'y a pas de traduction. Voir
norock.
(Par défaut :
map=normal.)
map=acorn
est comme
map=normal
mais applique aussi les extensions Acorn si elles sont présentes.
- mode=value
-
Pour les volumes non-Rock Ridge, donner le mode indiqué à tous
les fichiers (Par défaut : lecture autorisée pour tous).
Depuis Linux 2.1.37 on n'a plus besoin de spécifier le mode en décimal
(l'octal est indiqué par un 0 en tête).
- unhide
-
Montrer également les fichiers cachés, et les fichiers d'extension.
(Si les fichiers ordinaires et les fichiers d'extensions ou cachés ont les
mêmes noms, cela peut rendent inaccessible les fichiers ordinaires.)
- block=[512|1024|2048]
-
Fixer la taille de bloc
(par défaut :
block=1024).
- conv=a[uto] / conv=b[inary] / conv=m[text] / conv=t[ext]
-
(par défaut :
conv=binary).
Depuis Linux 1.3.54 cette option n'a plus d'effet.
(les conversions autres que binaires étaient dangereuses, avec un
risque important de corruption de données).
- cruft
-
Si l'octet de poids fort de la longueur d'un fichier contient
n'importe quoi, utilisez cette option pour indiquer à mount d'ignorer
ces octets dans toutes les longueurs de fichiers. Ceci entraîne que
la longueur maximale d'un fichier sera 16 Mo.
- session=x
-
Indique le numéro de session sur un CD multisession (Depuis 2.3.4).
- sbsector=xxx
-
La session commence au secteur xxx. (Depuis 2.3.4).
Les options suivantes sont les mêmes que pour vfat at les spécifier n'a de
sens que dans le cas de disques utilisant les extensions Joliet de Microsoft.
- iocharset=value
-
Jeu de caractères à utiliser pour la conversion des caractètres Unicode
16 bits du CD en des caractères 8 bits. Le jeu par défaut estiso8859-1.
- utf8
-
Convertir les caractètres Unicode 16 bits du CD en UTF-8.
Options de montage pour jfs
- iocharset=name
-
Jeu de caractères à utiliser pour la conversion de l'Unicode en ASCII.
Le comportement par défaut est de ne pas faire de conversion. Utiliser
iocharset=utf8
pour les traductions UTF8. Cela nécessite que CONFIG_NLS_UTF8 soit positionné
dans le fichier
.config
du noyau.
- resize=valeur
-
Redimensionner le volume à
valeur
blocs. JFS ne supporte que l'agrandissement d'un volume, pas sa réduction.
Cette option n'est valide que lors d'un remontage, lorsque le volume est monté
en lecture/écriture. Le mot-clé
resize
sans valeur associée fera que le volume sezra agrandi à toute la taille de la
partition.
- nointegrity
-
Ne pas écrire dans le journal. La première utilisation de cette option est de
permettre une meilleure performance lors de la restauration d'un volume à
partir d'un medium de sauvegarde. L'intégrité du volume n'est pas garantie
si le système est arrêté de manière anormale.
- integrity
-
C'est le comportement par défaut. Soumettre les modifications des meta-données
dans le journal. Utilisez cette option pour remonter un volume lorsque l'option
nointegrity
a été précédemment utilisé afin de retrouver un comportement normal.
- errors=continue / errors=remount-ro / errors=panic
-
Définir le comportement lorsque une erreur survient.
(Soit ignorer les erreurs et simplement marquer le système de fichiers comme
erroné et continuer, soit remonter le système de fichiers en lecture seule,
soit déclencher une panique du noyau et arrêter le système.)
- noquota / quota / usrquota / grpquota
-
Ces options sont acceptées mais ignorées.
Options de montage pour minix
Aucune.
Options de montage pour msdos
Voir les options de montage pour fat.
Si le système de fichiers
msdos
présente des incohérences, une erreur sera indiquée, et le montage sera
effectue en lecture seule. On peut réactiver l'écriture en remontant
le système de fichiers.
Options de montage pour ncpfs
Tout comme
nfs, l'implémentation
ncpfs
nécessite un argument binaire (une structure
ncp_mount_data)
lors de l'appel système. Cet argument est construit par
ncpmount(8)
et la version actuelle de
mount
(2.12) ne connaît rien en ce qui concerne ncp.
Options de montage pour nfs et nfs4
Voir la section "options" de la page de manuel
nfs(5)
(le paquetage nfs-utils doit être installé).
L'implémentation de
nfs et
nfs4
attendent un argument binaire (une
struct nfs_mount_data)
lors de l'appel-système de montage. Cet argument est construit par
mount.nfs(8à
et la version actuelle de
mount
(2.13) ne connaît rien à nfs et nfs4.
Options de montage pour ntfs
- iocharset=nom
-
Jeu de caractère à utiliser pour renvoyer les noms de fichiers.
Contrairement à VFAT, NTFS supprime les noms qui contiennent des caractères
non convertibles. Obsolète.
- nls=nom
-
Nouveau nom pour l'option précédemment nommée
iocharset.
- utf8
-
Utiliser UTF-8 pour convertir les noms de fichiers.
- uni_xlate=[0|1|2]
-
Si 0 (ou « no » ou « false »), ne pas utiliser de séquences d'échappement pour les
caractères Unicode inconnus. Si 1 (ou « yes », ou « true ») ou 2, utiliser les
séquences d'échappement sut quate octets de style vfat en commençant par
« : ». Avec 2, on a un codage little-endian et avec 1 un codage
big-endian.
- posix=[0|1]
-
Si actif (posix=1), le système de fichiers distingue entre majuscules et
minuscules. Les noms d'alias 8.3 sont présentés sous forme de liens physiques
plutôt qu'être supprimés.
- uid=valeur, gid=valeur et umask=valeur
-
Fixe les permissions des fichiers sur le système. La valeur d'umask est
fournie en octal. Par défaut les fichiers appartiennet à root et ne sont
lisibles par personne d'autre.
Options de montage pour proc
- uid=valeur et gid=valeur
-
Ces options sont reconnues, mais n'ont pas d'effet semble-t-il.
Options de montage pour ramfs
Ramfs est un système de fichiers en mémoire. Montez-le et il existe. Démontez-le
et il disparaît. Présent depuis Linux 2.3.99pre4.
Il n'y a pas d'option de montage.
Options de montage pour reiserfs
Reiserfs est un système de fichiers journalisé.
Les options de montage resierfs sont décrites plus en détail à
http://www.namesys.com/mount-options.html.
- conv
-
Indique à la version 3.6 de reiserfs de monter un système de la version 3.5,
avec le format 3.6 pour les nouveaux objets. Ce système ne sera plus compatible
avec les outils reiserfs 3.5.
- hash=rupasov / hash=tea / hash=r5 / hash=detect
-
Choisir la fonction de hachage pour retrouver les fichiers dans les
répertoires.
-
- rupasov
-
Une fonction inventée par Yuri Yu. Rupasov. Rapide et préserve la localité :
les noms de fichiers proches lexicographiquement ont des valeurs de hachage
proches. Ne devrait pas être utilisée à cause des probabilités élevées de
collision dans la table de hachage.
- tea
-
Une fonction Davis-Meyer implémentée par Jeremy Fitzhardinge. Elle utilise
des permutations de bits dans les noms. Elle obtient une grande dispersion
et donc de faibles probabilités de collision, au prix d'un certain coût CPU.
Elle peut être utilisée si des erreurs EHASHCOLLISION se produisent avec r5.
- r5
-
Une version modifiée de la fonction rupasov. Utilisée par défaut, et semble le
meilleur choix sauf si le système de fichiers a d'énormes répertoires et des
noms de fichiers très spéciaux.
- detect
-
Demande à
mount
de rechercher la fonction de hachage à utiliser en examinant le système de
fichiers à monter, et d'écrire cette information dans le superbloc
reiserfs. Ceci ne sert qu'au premier montage d'un système de fichiers
d'un ancien format.
- hashed_relocation
-
Ajuste l'allocation de blocs. Peut améliorer les performances dans certaines
situations.
- no_unhashed_relocation
-
Ajuste l'allocation de blocs. Peut améliorer les performances dans certaines
situations.
- noborder
-
Désactive l'algorithme d'allocation "border" de Yury Yu. Rupasov.
Peut améliorer les performances dans certaines situations.
- nolog
-
Désactive la journalisation. Améliore légèrement les performances dans certains
cas en perdant la possibilité de récupération rapide après un crash.
Même avec cette option, reiserf effectue encore toutes les opérations
de journalisation sauf l'écriture effecitve dans la zone journal.
L'implémentation de
nolog
est en cours.
- notail
-
Par défaut, reiserf stocke les petits fichiers et les « files tails » directement
dans son arborescence. Ceci perturbe certains utilitaires comme
lilo(8).
Cette option désactive le groupement de fichiers dans l'arborescence.
- replayonly
-
Rejouer les transactions dans le journal, sans monter véritablement le système
de fichiers. Principalement utilisé par
reiserfsck.
- resize=nombre
-
Option de remontage permettant d'étendre en-ligne une partition reiserfs.
Demande à reiserfs de supposer que le périphérique à le
nombre
indiqué de blocs.
À utiliser avec des périphériques gérés sous système Logical
Volume Management (LVM).
Il y a un utilitaire spécial
resizer
que l'on trouve sur
ftp://ftp.namesys.com/pub/reiserfsprogs.
- user_xattr
-
Active les attributs utilisateur étendus. Voir la page
de manuel
attr(5).
- acl
-
Active les listes de contrôle d'accès Posix. Voir la page
de manuel
acl(5).
Options de montage pour romfs
Aucune.
Options de montage pour smbfs
Tout comme
nfs, l'implémentation
smbfs
nécessite un argument binaire (une structure
smb_mount_data)
lors de l'appel système. Cet argument est construit par
smbmount(8)
et la version actuelle de
mount
(2.12) ne connaît rien en ce qui concerne smbfs.
Options de montage pour sysv
Aucune.
Options de montage pour tmpfs
Les paramètres suivants acceptent un suffixe
k,
m
ou
g
pour Ki, Mi, Gi (kilo, méga et giga binaires) et peuvent changer au remontage.
- size=nbytes
-
Annule la taille maximum par défaut du système de fichiers.
La taille est en octets, arrondi par défaut à un nombre entier de pages.
La valeur par défaut est la moitié de la mémoire.
- nr_blocks=
-
Fixe le nombre de blocs.
- nr_inodes=
-
Fixe le nombre d'i-noeuds.
- mode=
-
Fixe les permissions initiales pour le répertoire racine.
Options de montage pour udf
udf est l'« Universal Disk Format » défini par l'Optical
Storage Technology Association, et est souvent utilisé pour les DVD-ROM.
Voir aussi
iso9660.
- gid=
-
Fixe le groupe par défaut.
- umask=
-
Fixe l'umask par défaut.
La valeur est donnée en octal.
- uid=
-
Fixe l'utilisateur par défaut
- unhide
-
Montrer les fichiers normalement cachés.
- undelete
-
Montrer les fichiers effacés.
- nostrict
-
Ne pas utiliser une conformité stricte.
- iocharset
-
Configurer le jeu de caractères NLS
- bs=
-
Fixe la taille de bloc (peut échouer si différent de 2048).
- novrs
-
Eviter la reconnaissance de volume.
- session=
-
Fixe la session de CDROM, numérotée à partir de 0. Par défaut : dernière.
- anchor=
-
Override standard anchor location. Default: 256.
- volume=
-
Surcharge la position du VolumeDesc (inutilisé).
- partition=
-
Surcharge la position du PartitionDesc (inutilisé).
- lastblock=
-
Fixe le dernier bloc du système de fichiers.
- fileset=
-
Surcharge l'emplacement du bloc fileset (inutilisé).
- rootdir=
-
Surcharge l'emplacement du répertoire racine (inutilisé).
Options de montage pour ufs
- ufstype=value
-
UFS est un système de fichiers largement utilisé sur différents système
d'exploitation. Malgré tout il y a des différences suivant les implémentations.
Certaines fonctionnalités sont mal documentées, et il est donc difficile de
reconnaître automatiquement le type d'ufs.
C'est pourquoi l'utilisateur doit spécifier le type d'ufs au montage.
Les valeurs possibles sont :
-
- old
-
Ancien format d'ufs, par défaut, en lecture seule.
(ne pas oublier l'option -r).
- 44bsd
-
Pour les systèmes créés sous un BSD (NetBSD, FreeBSD, OpenBSD).
- sun
-
Pour les systèmes créés par SunOS ou Solaris sur Sparc.
- sunx86
-
Pour les systèmes créés par Solaris sur x86.
- hp
-
Pour les systèmes créés par HP-UX, lecture seule.
- nextstep
-
Pour les systèmes créés par NeXTStep (station NeXT) (lecture seule).
- nextstep-cd
-
Pour les CD-Roms NeXTStep (block_size == 2048) (lecture seule).
- openstep
-
Pour les systèmes créés par OpenStep (lecture seule).
Même système utilisé par Mac OS X.
- onerror=value
-
Comportement en cas d'erreur :
-
- panic
-
déclencher une panique du noyau.
- [lock|umount|repair]
-
Ces options ne font rien pour le moment ; seul un message est
affiché sur la console en cas d'erreur.
Options de montage pour umsdos
Voir les options de montage pour msdos.
L'option
dotsOK
est explicitement supprimée par
umsdos.
Options de montage pour vfat
Tout d'abord les options de montage pour
fat
sont reconnues.
L'option
dotsOK
est explicitement supprimée par
vfat.
De plus, il existe :
- uni_xlate
-
Traduction des caractères Unicode non gérés en séquences d'échappement spéciales.
Ceci permet de sauver et de restaurer des fichiers dont le nom contient
n'importe quel caractère Unicode. Sans cette option, un '?' est utilisé à la
place des caractères dont la traduction est impossible. Le caractère
d'échappement est « : » puisqu'il est de toute manière illégal dans les noms de
fichiers vfat. La séquence d'échappement utilisée pour remplacer le caractère
unicode u est : « : », (u & 0x3f), ((u>>6) & 0x3f), (u>>12).
- posix
-
Autoriser l'existence de deux fichiers dont les noms ne diffèrent que
par une distinction majuscule/minuscule.
- nonumtail
-
Essayer d'abord de créer un nom court sans numéro de séquence avant d'essayer
nom~num.ext.
- utf8
-
UTF8 est l'encodage 8-bits de l'Unicode utilisé pour la console. On peut
l'employer pour les noms de fichiers. Il est activé avec cette option.
Si « uni_xlate » est activé, UTF8 est désactivé.
- shortname=[lower|win95|winnt|mixed]
-
Définit le comportement pour la création et l'affichage des noms de fichiers qui
tiennent dans 8.3 caractères. On préférera toujours l'affichage du nom long s'il
existe pour un fichier. Il y a quatre modes :
-
- lower
-
Affiche le nom court en minuscules ; enregistre un nom long quand le nom court
n'est pas entièrement en majuscules.
- win95
-
Affiche le nom court en majuscules ; enregistre un nom long quand le nom court
n'est pas entièrement en majuscules.
- winnt
-
Affiche le nom court tel quel ; enregistre un nom long quand le nom court
n'est pas entièrement en majuscules ou entièrement en minuscules.
- mixed
-
Affiche le nom court tel quel ; enregistre un nom long quand le nom court
n'est pas entièrement en majuscules.
Le comportement par défaut est « lower ».
Options de montage pour usbfs
- devuid=uid, devgid=gid et devmode=mode.
-
Configurer le propriétaire, le groupe et le mode des fichiers périphériques
dans le système de fichiers usbfs (valeurs par défaut : uid=gid=0, mode=0644).
Le mode est fourni en octal.
- busuid=uid, busgid=gid et busmode=mode.
-
Configurer le propriétaire, le groupe et le mode des répertoires des bus
dans le système de fichiers usbfs (valeurs par défaut : uid=gid=0, mode=0555).
Le mode est fourni en octal.
- listuid=uid, listgid=gid et listmode=mode.
-
Configurer le propriétaire, le groupe et le mode du fichier
devices
(valeurs par défaut : uid=gid=0, mode=0444).
Le mode est fourni en octal.
Options de montage pour xenix
Aucune.
Options de montage pour xfs
- BI allocsize= taille
-
Fixe la taille de préallocation des entrées-sorties bufferisées
pour utiliser des écriture différées (la taille par défaut est 64Ko).
Les valeurs valides vont de la taille d'une page (habituellement 4Ko)
jusqu'à 1 Go (compris) par puissance de deux.
- attr2 / noattr2
-
Ces options activent ou désactivent une amélioration "opportuniste" de la manière
de stocker les attributs étendus sur le disque. Par défaut elle est désactivée
pour assurer la compatibilité avec les disques précédents).
Quand la nouvelle méthode est utilisée pour la première fois (en ajoutant ou
retirant les attributs étendus), le champ de bits des fonctionnalités, contenu
dans le superblock du disque sera mis à jour.
- barrier
-
Active l'utilisation des barrières en écriture du sous-sytème block pour les
écritures dans le journal et les conversions. Ceci permet au cache disque
matériel d'être activé pour les périphériques qui supportent les
barrières en écriture.
- dmapi
-
Activer les événements DMAPI (Data Management API).
A utiliser avec
l'option
mtpt.
- grpid / bsdgroups et nogrpid / sysvgroups
-
Ces options définissent l'ID de groupe attribué aux fichiers nouvellement créés.
Quand grpid est fixé, le fichier reçoit l'ID de groupe du répertoire dans lequel
il est créé, sinon (comportement par défaut) il reçoit le fsgid du processus
courant, sauf si le répertoire a son bit setgid positionné, auquel cas c'est le
GID du répertoire qui est utilisé, et si le fichier créé est un répertoire
son bit setgid est également activé.
- ihashsize=valeur
-
Fixe le nombre d'entrées disponible pour le hachage en mémoire des inodes
du point de montage indiqué. Si la valeur indiqué est zéro, un nombre
par défaut sera choisi
et affiché dans
/proc/mounts.
- ikeep / noikeep
-
Quand les clusters d'inodes ne contiennent plus d'inodes, les laisser sur
le disque (option ikeep), c'est le comportement habituel d'XFS, et celui
par défaut pour le moment. Avec l'option noikeep, les clusters d'inode
vide sont restitués à la réserve d'espace libre.
- inode64
-
Indique qu'XFS est autorisé à créer des inodes n'importe où sur le système
de fichiers, y compris aux endroits nécessitant plus de 32 bits significatids
dans le numéro d'inode. Ceci est fourni pour compatibilité avec les versions
précédentes, mais entraîne des problèmes pour les applications de sauvegarde
qui ne peuvent pas gérer de grands numéros d'inode.
- largeio / nolargeio
-
Si l'option
nolargeio
est précisée, la taille d'entrée-sortie optimale indiquée dans
st_blksize par l'appel-système
stat(2)
sera la plus petite possible afin que les applications puissent faire
des opérations de lecture-modification-écriture efficaces.
Si
largeio
est indiquée, un système de fichiers ayant une valeur
swidth
donnée renverra cette
valeur
swidth
(en octets) dans st_blksize. Si le système
de fichiers n'a pas de
swidth
indiqué, mais dispose d'une
valeur
allocsize
alors, cette valeur
allocsize
(en octets) sera renvoyée
à la place.
Enfin, si aucune de ces options ne sont indiquées, le système de
fichiers se comportera comme si l'option
nolargeio
avait été fournie.
- logbufs=value
-
Fixe le nombre de tampons journaux en mémoire. Les nombres valides
vont de 2 à 8 inclus.
La valeur par défaut est de 8 tampons pour les systèmes avec une taille de
bloc de 64 ko, 4 tampons pour les systèmes avec une taille de bloc
de 32 Ko, 3 tampons pour les systèmes avec une taille de bloc de 16 Ko,
et 2 tampons pour les autres configurations. Augmenter le nombre de tampons
pour améliorer les performances en charge,
au prix de la mémoire utilisée pour les tampons journaux et leur
structures de contrôle associées.
- logbsize=valeur
-
Fixer la taille des tampons journaux en mémoire.
Les tailles sont indiquées en octets ou en kilo-octets avec un suffixe "k".
Les tailles valides pour les versions 1 et 2 sont 16384 (16k) et
32768 (32k). La version 2 autorise aussi des tailles de
65536 (64k), 131072 (128k) et 262144 (256k).
Les valeurs par défaut sont 32768 pour les machines avec plus de 32 Mo de
mémoire et 16384 pour les autres.
- logdev=périph et rtdev=périph
-
Utiliser une journalisation (des méta-données) externes ou un périphérique temps
réel. Un système de fichiers XFS a trois composantes : une section de données,
une section de journaux, et une section temps-réel.
La section temps-réel est facultative, et la section de journalisation peut être
séparée des données ou incluse dedans.
Se reporter à
xfs(5).
- mtpt=point_montage
-
A utiliser avec l'option
dmapi.
La valeur indiquée ici sera incluses dans l'évenement
DMAPI de montage, et devra être le chemin d'accès au
véritable point de montage utilisé.
- noalign
-
Les allocations de données ne seront pas alignées sur des frontières de bandes.
- noatime
-
L'horodatage d'ccès n'est pas mis à jour quand un fichier est lu.
- norecovery
-
Le système de fichiers sera monté sans lancer la récupération du journal. Si
le système n'a pas été démonté proprement, il peut être
incohérent quand on le monte
en mode
norecovery.
Certans fichiers ou répertoire ne seront peut-être pas accessibles.
Les systèmes montés en mode
norecovery
doivent être en lecture seule, ou le montage échouera.
- nouuid
-
Ne pas utiliser l'UUID du système de fichiers pour vérifier les double montages.
Ceci est utile pour monter des volumes image LVM.
- osyncisosync
-
Les écritures synchrones utilisant l'attribut O_SYNC implémenteront un vrai O_SYNC.
SANS cette option, le système de fichier xfs de Linux se comporte comme si l'option
osyncisdsync
était précisée,
qui indique que les fichiers ouverts avec l'attribut O_SYNC
se comporteront comme si l'attribut O_DSYNC était utilisé à la place.
Ceci améliore les performances sans compromettre la sécurité
des données.
Toutefois, si cette option est active, les horodatages des écriture O_SYNC
seront perdus en cas de crash système.
Si la sauvegarde des horodatages des fichiers est importante,
utilisez l'option
osyncisosync.
- quota / usrquota / uqnoenforce / quota
-
Activer et imposer (éventuellement) des limites aux
quotas utilisateur. Voir la page
xfs_quota(8)
pour plus de détails.
- gquota / grpquota / gqnoenforce
-
Activer et imposer (éventuellement) des limites aux
quotas par groupe. Voir la page
xfs_quota(8)
pour plus de détails.
- pquota / prjquota / pqnoenforce
-
Activer et imposer (éventuellement) des limites aux
quotas par projet. Voir la page
xfs_quota(8)
pour plus de détails.
- sunit=valeur et swidth=valeur
-
Précise l'unité et la largeur de la bande pour un périphérique RAID ou un
volume stripe. La
valeur
est indiquée en blocs de 512 octets.
Si cette optioin n'est pas indiquée et si le système appartient à un volume
stripe, ou si la largeur ou l'unité de bande RAID ont été indiquées à mkfs,
alors l'appel système mount restituera les valeurs depuis le superbloc.
Pour les systèmes construits directement sur un périphérique
RAID, ces options peuvent servir à surcharger les informations dans le
superbloc, si la structure du disque sous-jacent change après la
création du système de fichiers.
L'option
swidth
est nécessaire si l'option
sunit
a été indiquée, et doit être
un multiple de la
valeur de
sunit.
- swalloc
-
Les allocations de données seront arrondies au multiple supérieur de largeur de bande
lors de l'extension d'un fichier de taille supérieure
à la largeur de bande.
Options de montage pour xiafs
Aucune. xiafs n'est pas mauvais en soi, mais il n'est plus très répandu
et n'est pas maintenu. Il vaut mieux éviter de l'utiliser.
Depuis Linux 2.1.21, xiafs n'est plus intégré dans les sources du noyau.
LE PÉRIPHÉRIQUE LOOP
Il est possible de faire un montage au travers du périphérique loop (boucle).
Par exemple, la commande :
mount /tmp/fdimage /mnt -t msdos -o loop=/dev/loop3,blocksize=1024
va faire correspondre le périphérique boucle
/dev/loop3
au fichier
/tmp/fdimage,
puis monter ce périphérique sur
/mnt.
Ce type de montage dispose de trois options, nommées
loop, offset et encryption,
qui sont en réalité des options pour
losetup(8).
(Ces options peuvent être utilisées en plus de celles qui sont spécifiques
au type du système de fichiers.)
Si aucun périphérique loop n'est mentionné explicitement
(uniquement l'option « -o loop »), alors
mount
essayera de trouver une boucle inutilisée et se l'attribuera.
Si vous êtes assez casse-cou pour faire de
/etc/mtab
un lien symbolique sur
/proc/mounts
alors tout périphérique loop alloué par
mount
sera libéré par
umount.
On peut libérer un périphérique boucle manuellement avec « losetup -d », voir
losetup(8).
CODE DE RETOUR
mount
a les codes de retour suivants (les bits peuvent être associés par OU) :
- 0
-
Succès.
- 1
-
Invocation ou permissions incorrectes.
- 2
-
Erreur système (plus de mémoire, échec de
fork(2),
plus de périphérique loop).
- 4
-
Bogue interne
de
mount.
nfs
absent dans
mount.
- 8
-
Interruption.
- 16
-
Problème d'écriture ou de verrouillage de /etc/mtab.
- 32
-
Échec de montage.
- 64
-
Succès de certains montages.
NOTES
La syntaxe des assistants externes de mount est :
/sbin/mount.<suffixe> spec rep [-sfnv] [-o options]
où le <suffixe> est le type de système de fichier et les options -sfnvo ont la
même signification que les options standards de mount.
FICHIERS
- /etc/fstab
-
Table des systèmes de fichiers.
- /etc/mtab
-
Table des systèmes de fichiers montés.
- /etc/mtab~
-
Fichier de verrouillage.
- /etc/mtab.tmp
-
Fichier temporaire.
- /etc/filesystems
-
Liste de systèmes de fichiers à essayer.
VOIR AUSSI
mount(2),
umount(2),
fstab(5),
umount(8),
swapon(8),
nfs(5),
xfs(5),
e2label(8),
xfs_admin(8),
mountd(8),
nfsd(8),
mke2fs(8),
tune2fs(8),
losetup(8)
BOGUES
Le montage d'un système de fichiers corrompu peut déclencher un crash système.
Sous Linux, certains systèmes de fichiers ne supportent pas
-o sync et -o dirsync
(les systèmes ext2, ext3, fat et vfat
supportent
les mises à jour synchrones (à la manière BSD) lorsqu'il est
monté avec l'option
sync).
L'option
-o remount
peut s'avérer incapable de modifier les paramètres de montage (tous ceux de
ext2fs,
sauf
sb,
sont modifiables lors d'un remontage, mais vous ne pouvez pas modifier le
gid
ou
l'umask
pour un système
fatfs).
Le montage par étiquette (Ndt : label) ou UUID ne fonctionnera que si vos
périphériques ont les noms dans
/proc/partitions.
En particulier, cela peut échouer si le noyau a été compilé avec la gestion
de devfs mais que devfs n'est pas monté.
Il est possible que les fichiers
/etc/mtab
et
/proc/mounts
ne concordent pas. Le premier n'est basé que sur les options de la commande mount,
tandis que le second fichier dépend du noyau et d'autres configurations (par exemple
celles d'un serveur NFS distant, auquel cas la commande mount peut renvoyer des
informations erronées alors que le fichier /proc/mounts contient des informations
plus fiables).
Comparer des fichiers se trouvant sur un système NFS, et référencés par des
descripteurs (avec les fonctions de la famille
fcntl
et
ioctl)
peut conduire à des incohérences, à cause d'un manque de vérification de consistance
dans le noyau, même avec l'option noac.
HISTORIQUE
Une commande
mount
est apparue dans UNIX AT&T Version 5.
DISPONIBILITÉ
La commande
mount
fait partie du paquetage util-linux-ng et est disponible sur
ftp://ftp.kernel.org/pub/linux/utils/util-linux-ng/.
TRADUCTION
Ce document est une traduction réalisée par Christophe Blaess
<
http://www.blaess.fr/christophe/> le 15 juillet 1997
et révisée le 26 mai 2008.
L'équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation
française de qualité. La version anglaise la plus à jour de ce document est
toujours consultable via la commande : « LANG=C man 8 mount ».
N'hésitez pas à signaler à l'auteur ou au traducteur, selon le cas, toute
erreur dans cette page de manuel.
Index
- NOM
-
- SYNOPSIS
-
- DESCRIPTION
-
- OPTIONS
-
- OPTIONS DE MONTAGE SPÉCIFIQUES
-
- Options de montage pour adfs
-
- Options de montage pour affs
-
- Mount options for cifs
-
- Options de montage pour coherent
-
- Options de montage pour debugfs
-
- Options de montage pour devpts
-
- Options de montage pour ext
-
- Options de montage pour ext2
-
- Options de montage pour ext3
-
- Options de montage pour fat
-
- Options de montage pour hfs
-
- Options de montage pour hpfs
-
- Options de montage pour iso9660
-
- Options de montage pour jfs
-
- Options de montage pour minix
-
- Options de montage pour msdos
-
- Options de montage pour ncpfs
-
- Options de montage pour nfs et nfs4
-
- Options de montage pour ntfs
-
- Options de montage pour proc
-
- Options de montage pour ramfs
-
- Options de montage pour reiserfs
-
- Options de montage pour romfs
-
- Options de montage pour smbfs
-
- Options de montage pour sysv
-
- Options de montage pour tmpfs
-
- Options de montage pour udf
-
- Options de montage pour ufs
-
- Options de montage pour umsdos
-
- Options de montage pour vfat
-
- Options de montage pour usbfs
-
- Options de montage pour xenix
-
- Options de montage pour xfs
-
- Options de montage pour xiafs
-
- LE PÉRIPHÉRIQUE LOOP
-
- CODE DE RETOUR
-
- NOTES
-
- FICHIERS
-
- VOIR AUSSI
-
- BOGUES
-
- HISTORIQUE
-
- DISPONIBILITÉ
-
- TRADUCTION
-
Dernière mise à jour : 6 juin 2008