RPC.STATD
Section : Manuel de l'administrateur Linux (
8)
Mise à jour de la version anglaise : 31 août 2004
Index
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NOM
rpc.statd - Surveillant de l'activité NSM
SYNOPSIS
rpc.statd
[
-FNL]
[
-d]
[
-?]
[
-n
nom]
[
-o
port]
[
-p
port]
[
-H
prog]
[
-V]
DESCRIPTION
Le serveur
rpc.statd
implémente le protocole RPC NSM (Network Status Monitor : Surveillance de
l'Activité Réseau). Ce service est en fait très mal nommé car il ne fournit pas
le moyen d'exercer une surveillance continue comme son nom le laisse supposer. Au contraire, NSM fournit le moyen de prévenir d'une réinitialisation du
système. Il est utilisé par le service de verrouillage de fichier de NFS
rpc.lockd,
pour implémenter une reprise du verrouillage quand la machine serveur NFS se
réinitialise.
Opérations
Pour chaque serveur ou client NFS à surveiller,
rpc.statd
créé un fichier dans
/var/lib/nfs/sm.
Quand il se lance, il exécute normalement
sm-notify
qui parcourt ces fichiers afin de notifier l'événement au démon
rpc.statd
de ces machines.
OPTIONS
- -F
-
Par défaut,
rpc.statd
se dédouble (Ndt : fork) et se place lui-même en arrière-plan quand il se
lance. L'option
-F
lui dit de rester à l'avant plan [Ndt : et donc de ne pas rendre la main
immédiatement]. Cette option n'est utile que pour déboguer.
- -d
-
Par défaut,
rpc.statd
envoie les messages journalisés via
syslog(3)
au système de journalisation. L'option
-d
force la journalisation sur la sortie d'erreur
stderr.
Cette option n'est utile que pour déboguer et ne peut être utilisée
qu'avec l'option
-F.
- -n, --name nom
-
Spécifier un nom à
rpc.statd
à utiliser en tant que nom d'hôte local. Par défaut,
rpc.statd
appelera
gethostname(2)
pour obtenir le nom d'hôte local. Spécifier un nom d'hôte local peut être
utile pour les machines disposant de plusieurs interfaces.
- -o, --outgoing-port port
-
Spécifier un port à
rpc.statd
à partir duquel envoyer les requêtes d'état sortantes. Par défaut,
rpc.statd
demandera à
portmap(8)
de lui attribuer un numéro de port. Au moment où ce document est rédigé,
il n'existe pas de numéro de port standard attribué par
portmap.
Spécifier un port peut être utile lors de l'implémentation d'un pare-feu.
- -p, --port port
-
Spécifier un port à
rpc.statd
sur lequel se mettre à l'écoute. Par défaut,
rpc.statd
demandera à
portmap(8)
de lui attribuer un numéro de port. Au moment où ce document est rédigé,
il n'existe pas de numéro de port standard attribué par
portmap.
Spécifier un port peut être utile lors de l'implémentation d'un pare-feu.
- -P, --state-directory-path répertoire
-
Spécifier un répertoire dans lequel placer les informations de l'état de statd.
Si cette option n'est pas fournie, le répertoire par défaut
/var/lib/nfs
est utilisé.
- -N
-
Lancer
statd
dans le mode de notification seulement. Lorsqu'il est démarré dans ce mode,
statd
vérifie son répertoire d'état, envoie les notifications à tous les noeuds
surveillés et quitte lorsque toutes les notifications ont été envoyées.
Ce mode est utilisé pour activer les implémentations NFS de haute disponibilité
(c'est-à-dire HA-NFS).
Ce mode est déconseillé -
sm-notify
devrait plutôt être utilisé directement.
- -L, --no-notify
-
Inhiber l'exécution de
sm-notify.
Si
sm-notify
est lancé par un autre script au démarrage, il n'est pas nécessaire que
statd
le fasse lui-même. Cela peut être opportun si le démarrage de
statd
doit être retardé jusqu'à ce qu'il en ait besoin. Dans de tels cas,
sm-notify
devrait être exécuter au démarrage.
- -H, --ha-callout prog
-
Spécifier un programme de haute disponibilité à invoquer qui sera appelé
pour toutes les demandes de surveillance et d'arrêt de surveillance provenant
des clients. Cela permet à
rpc.statd
d'être utilisé dans un environnement NFS de haute disponibilité (HA-NFS).
Le programme sera lancé avec trois arguments : le premier est soit
add-client,
soit
del-client,
suivant la raison de l'appel.
Le second est le nom du client.
Le troisième est le nom du serveur tel qu'il est connu du client.
- -?
-
Afficher l'aide de la ligne de commande et quitter.
- -V
-
Afficher les informations de version et quitter.
SUPPORT TCP_WRAPPERS
Cette version de
rpc.statd
est protégée par la bibliothèque
tcp_wrapper.
Vous devez donner aux clients l'accès à
rpc.statd
pour leur permettre de l'utiliser. Pour permettre aux clients du domaine
« .bar.com » de se connecter, vous devez ajouter la ligne suivante dans le
fichier
/etc/hosts.allow :
statd: .bar.com
Vous devez utiliser le nom de démon
statd
comme nom de démon (même si le binaire a un nom différent).
Pour plus d'informations, voir les pages de manuel
tcpd(8)
et
hosts_access(5).
SIGNAUX
SIGUSR1
force
rpc.statd
à relire la liste de notification à partir du disque et à envoyer les
notifications aux clients. Cela peut être utilisé dans des environnements NFS
à haute disponibilité pour demander aux clients de réacquérir les verrrous
sur les fichiers après la reprise d'un export NFS d'un autre serveur.
FICHIERS
/var/lib/nfs/sm/state
/var/lib/nfs/sm/*
/var/lib/nfs/sm.bak/*
AUTEURS
Jeff Uphoff <
juphoff@transmeta.com>
Olaf Kirch <
okir@monad.swb.de>
H.J. Lu <
hjl@gnu.org>
VOIR AUSSI
portmap(8),
rpc.nfsd(8)
TRADUCTION
Ce document est une traduction réalisée par Thierry Vignaud
<tvignaud AT mandriva DOT com> en 2000,
mise à jour par Vanessa Cochondon
<nessie AT little-monster DOT org> le 1er septembre 2006
et révisée le 19 novembre 2007.
L'équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation
française de qualité. La version anglaise la plus à jour de ce document est
toujours consultable via la commande : « LANG=C man 8 rpc.statd ».
N'hésitez pas à signaler à l'auteur ou au traducteur, selon le cas, toute
erreur dans cette page de manuel.
Index
- NOM
-
- SYNOPSIS
-
- DESCRIPTION
-
- Opérations
-
- OPTIONS
-
- SUPPORT TCP_WRAPPERS
-
- SIGNAUX
-
- FICHIERS
-
- AUTEURS
-
- VOIR AUSSI
-
- TRADUCTION
-
Dernière mise à jour : 19 novembre 2007