CONNECT
Section : Manuel du programmeur Linux (
2)
Mise à jour de la version anglaise : 28 décembre 2007
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NOM
connect - Débuter une connexion sur une socket
SYNOPSIS
#include <sys/types.h> /* Voir NOTES */
#include <sys/socket.h>
int connect(int sockfd, const struct sockaddr *serv_addr,
socklen_t addrlen);
DESCRIPTION
L'appel système
connect()
connecte la socket référencée par le descripteur de fichier
sockfd
à l'adresse indiquée par
serv_addr.
L'argument
addrlen
indique la taille de
serv_addr.
Le format de l'adresse dans
serv_addr
est déterminé par l'espace adresse de la socket
sockfd ;
voir
socket(2)
pour plus de détails.
Si la socket
sockfd
est du type
SOCK_DGRAM,
alors
serv_addr
est l'adresse à laquelle les datagrammes seront envoyés par défaut,
et la seule adresse depuis laquelle ils seront reçus.
Si la socket est du type
SOCK_STREAM
ou
SOCK_SEQPACKET,
cette fonction tente de se connecter à la socket qui est liée à l'adresse
indiquée par
serv_addr.
En général, les sockets des protocoles orientés connexion ne réussissent
un appel
connect()
qu'une seule fois,
alors qu'une socket d'un protocole sans connexion peut appeler
connect()
plusieurs fois pour changer son affectation.
Une socket sans connexion peut interrompre son affectation
en se connectant sur une adresse avec le membre
sa_family
de la structure
sockaddr
à la valeur
AF_UNSPEC
(prise en charge depuis par Linux depuis le noyau 2.2).
VALEUR RENVOYÉE
connect()
renvoie 0 s'il réussit, ou -1 s'il échoue, auquel cas
errno
contient le code d'erreur.
ERREURS
Voici une liste d'erreurs générales concernant les sockets,
il peut en exister d'autres spécifiques au domaine employé.
- EACCES
-
Pour les sockets de domaine Unix qui sont spécifiées par un nom
de chemin : la permission en écriture est refusée sur le fichier socket,
ou la permission de parcours est refusée pour l'un des répertoires
composant le chemin.
(Voir aussi
path_resolution(7).)
- EACCES, EPERM
-
L'utilisateur a tenté de se connecter à une adresse broadcast
sans avoir activé l'attribut broadcast, ou la demande de connexion
a échoué à cause des règles d'un pare-feu local.
- EADDRINUSE
-
L'adresse locale est déjà utilisée.
- EAFNOSUPPORT
-
L'adresse transmise n'appartient pas à la famille indiquée dans
son champ
sa_family.
- EAGAIN
-
Pas de port local disponible,
ou pas assez de place dans les tables de routage.
Pour
PF_INET,
voir l'appel sysctl
net.ipv4.ip_local_port_range
dans
ip(7)
pour savoir comment augmenter le nombre de ports locaux.
- EALREADY
-
La socket est non bloquante et une tentative de connexion précédente ne
s'est pas encore terminée.
- EBADF
-
Mauvais descripteur.
- ECONNREFUSED
-
La connexion est refusée par le serveur.
- EFAULT
-
La structure d'adresse pointe en dehors de l'espace d'adressage.
- EINPROGRESS
-
La socket est non bloquante,
et la connexion ne peut pas être établie immédiatement.
Il est alors possible d'utiliser
select(2)
ou
poll(2)
pour attendre que la socket soit disponible en écriture.
Une fois que
select(2)
confirme la possibilité d'écrire, utilisez
getsockopt(2)
pour lire l'option
SO_ERROR
du niveau
SOL_SOCKET
et déterminer si
connect()
s'est terminé avec succès
(SO_ERROR
vaut zéro) ou en échec
(SO_ERROR
contient l'un des codes d'erreurs listés ici,
indiquant le problème).
- EINTR
-
L'appel système a été interrompu par un signal qui a été intercepté ; voir
signal(7).
- EISCONN
-
La socket est déjà connectée.
- ENETUNREACH
-
Le réseau est inaccessible.
- ENOTSOCK
-
Le descripteur ne correspond pas à une socket.
- ETIMEDOUT
-
Dépassement du délai maximum pendant la connexion.
Le serveur peut être trop chargé pour accepter une nouvelle connexion.
Remarquez que pour les sockets IP, le délai peut être très long
si les syncookies sont activés sur le serveur.
CONFORMITÉ
SVr4, BSD 4.4 (l'appel
connect()
est apparue dans BSD 4.2), POSIX.1-2001.
NOTES
POSIX.1-2001 ne réclame pas l'inclusion de
<sys/types.h>,
et ce fichier d'entête n'est pas requis par Linux.
Toutefois, certaines implémentations historiques (BSD) ont besoin de ce
fichier d'entête et il serait probablement plus sage que les applications
destinées à être portable l'incluent.
Le troisième argument de
connect()
est en fait un
int
et c'est ce qu'utilisent BSD 4.x, libc4 et libc5).
Une certaine confusion POSIX résulte du
socklen_t
actuel.
Les propositions de standard n'ont pas encore été adoptées,
mais glibc2 les suit déjà et utilise
socklen_t.
Pour plus de détails voir
accept(2).
EXEMPLE
Un exemple de l'utilisation de
connect()
est donné dans
getaddrinfo(3).
VOIR AUSSI
accept(2),
bind(2),
getsockname(2),
listen(2),
socket(2),
path_resolution(7)
TRADUCTION
Ce document est une traduction réalisée par Christophe Blaess
<http://www.blaess.fr/christophe/> le 10 octobre 1996
et révisée le 17 juillet 2008.
L'équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation
française de qualité. La version anglaise la plus à jour de ce document est
toujours consultable via la commande : « LANG=C man 2 connect ».
N'hésitez pas à signaler à l'auteur ou au traducteur, selon le cas, toute
erreur dans cette page de manuel.
Index
- NOM
-
- SYNOPSIS
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- DESCRIPTION
-
- VALEUR RENVOYÉE
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- ERREURS
-
- CONFORMITÉ
-
- NOTES
-
- EXEMPLE
-
- VOIR AUSSI
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- TRADUCTION
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Dernière mise à jour : 17 juillet 2008