Si le fichier cron.allow existe, alors vous devez être mentionnés dans celui-ci pour pouvoir utiliser cette commande. Si le fichier cron.allow n'existe pas, mais que le fichier cron.deny existe, alors vous ne devez pas être mentionnés dans celui-ci, si vous désirez utiliser cette commande. Si aucun de ces deux fichiers n'existe, seul le super-utilisateur a le droit d'utiliser cette commande.
Si l'option -u est indiquée, elle permet de préciser le nom de l'utilisateur dont la crontab doit être manipulée. Si cette option n'est pas indiquée, crontab examinera « votre » table, c'est-à-dire la table de la personne invoquant la commande. Notez qu'un appel à su(8) peut induire crontab en erreur. Ainsi, si vous avez effectué un su(8), vous devez toujours utiliser l'option -u par précaution.
La première forme de cette commande sert à installer une nouvelle table crontab, en utilisant le fichier indiqué, ou l'entrée standard si le nom de fichier est « - ».
L'option -l permet d'imprimer la table crontab en cours sur la sortie standard.
L'option -r supprime la table crontab en cours.
L'option -e permet d'éditer la table en cours, en utilisant l'éditeur indiqué par les variables d'environnement VISUAL ou EDITOR. Une fois que vous sortez de l'éditeur, la table modifiée sera installée automatiquement.
/etc/cron.allow /etc/cron.denyNdt : le chemin de ces fichiers peut être différent selon les distributions.
Paul Vixie <vixie@isc.org>
Ce document est une traduction réalisée par Christophe Blaess <http://www.blaess.fr/christophe/> le 22 avril 1997 et révisée le 19 novembre 2007.
L'équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation française de qualité. La version anglaise la plus à jour de ce document est toujours consultable via la commande : « LANG=C man 1 crontab ». N'hésitez pas à signaler à l'auteur ou au traducteur, selon le cas, toute erreur dans cette page de manuel.
Dernière mise à jour : 19 novembre 2007